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Observatoire

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  • alithia
  • Professeur de philosophie, j'ai découvert que WP s'adresse à la jeunesse mais que ses résultats sont problématiques pour une supposée encyclopédie. Rédactions erronées, déformations, tendance à la propagande. Une mise en garde.
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:00
Même dans les pays les plus riches, les plus industrialisés : les effets du libéralisme sont mortifères, lorsque les inégalités s'accroissent trop. Dans les 30 pays les plus industrialisés, une étude  montre que 1,5 millions de morts sont dus au capitalisme depuis qu'il s'est orienté sur la voie du libéralisme pur et dur du fait des inégalités qu'il a produites et qui s'aggravent.

Une info  qui vient de Rue89, du genre "pas neutre" que vous ne verrez pas dans wikipedia par conséquent.


Une étude internationale évalue à 1,5 million le nombre de décès dus aux disparités de revenu dans les pays riches.


Un total de 1,4 million. C'est le nombre de morts, chaque année, qu'on peut attribuer aux inégalités de revenus dans les 30 pays les plus industrialisés.


Cette statistique  provient d'une méta-recherche, combinant  28 études antérieures et couvrant elles-mêmes un échantillon d'études de 60 millions de personnes.  Le résultat de cette étude, publiée en novembre dans le British Medical Journal dont les auteurs sont des professeurs et chercheurs de Harvard et de l'université japonaise de Yamanashi. Selon ces auteurs l'inégalité devient mortifère lorsque l'indice Gini, qui en mesure le niveau, dépasse les 0,3 points.

Lorsque les inégalités sont trop fortes, cela signifie en effet que la pauvreté s'accroît. Et lorsque la pauvreté s'accroît, cela signifie tous les maux de la misère, mal-logement, dégradation de la santé, violences de toutes sortes et en particulier accrues envers les femmes, traffics, drogues, augmentation  femmes seules avec enfants  et sans ressources et grossesses non désirées d'adolescentes.... criminalité, prison. trop de maux qui tous affectent la santé et mettent en péril la vie des plus pauvres.


 

Voir l'article sur le site de Rue89

 

 

Alithia



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commentaires

J
<br /> Les inégalités de santé et l'inégalité devant la mort sont étroitement liées aux inégalités sociales. De nombreuses études ont été faites sur le sujet. Voir cet article qui cite une abondante bibliographie.<br /> <br /> L'originalité de l'étude ci-dessus  est qu'elle avance que plus les inégalités s'accroissent, plus la santé est atteinte, non seulement chez les pauvres ce qui va de soi, mais cela est aussi<br /> le cas pour l'ensemble de la société.<br /> <br /> Cela n'avait jamais été montré avant par une observation à très grande échelle.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Je tiens à vous remercier tout de suite pour votre dernière réponse, détaillée et instructive - je ferai peut-être quelques remarques additionnelles sans aucun esprit de polémique dans les<br /> prochains jours (ou pas), j'ai peut-être quelques éléments à apporter sur les témoignages de quelques mathématiciens (de ceux qui s'intéressent à la réflexion sur leur discipline, sans pour autant<br /> pouvoir être considérés comme philosophes - j'ai vaguement en tête des considérations de Polya ou Thurston, mais n'ai pas vraiment le temps d'élaborer aujourd'hui quelque chose de construit et<br /> précis).<br /> <br /> En tout état de cause, j'ai trouvé votre longue réponse très intéressante, n'hésitez pas à la compléter en parlant de Putnam si vous avez le temps, vous serez lue avec intérêt (et si vous avez<br /> mieux à faire, bien évidemment, ne vous embêtez pas pour moi - ce qui va sans dire va mieux en le disant).<br /> <br /> <br />
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L
<br /> J'avais bien apprécié en la lisant ce matin votre réponse courtoise à l'interrogation que je formulais au commentaire 31 et m'apprêtais à prolonger le dialogue (si vous le voulez bien bien sûr)<br /> puisque vous écrivez :<br /> <br /> vous ne tenez pas compte de mes réponses auxquelles vous ne répondez jamais<br /> ce qui me laisse présumer que vous êtes ouverte à entendre mes réponses à votre réponse. J'avais beaucoup apprécié vos pointeurs vers les grands noms français de l'épistémologie des<br /> mathématiques.<br /> <br /> Puis patatras, dans l'après-midi suite à un commentaire qui se veut truculent, vous vous déchainez brusquement contre moi :<br /> <br /> "faire des contre-sens monumentaux sur ce que sont les maths, leur nature, la nature de leurs raisonnements et celle des objets qu'elles construisent."<br /> <br /> Après réflexion, je préfère ignorer votre ton si peu amène et répondre tout de même sereinement. Mais pourquoi tant d'agressivité ?<br /> <br /> Je crois que vous avez fait partiellement fausse route (et Cosinus, qui n'est pas aussi fin, bien plus nettement) en supposant que j'ai une conception aberrante des objets mathématiques. Non, je ne<br /> mets pas en cause leur caractère d'"objet abstrait" - de même que je sais qu'un chien n'aboie pas, je sais qu'un angle aigu ne pique pas. Simplement, la question de la nature des objets<br /> mathématiques me semble assez nettement distincte (même si liée, forcément liée) à celle des rapports de la mathématique et de l'expérience - je trouve dans mes lectures cursives sur le web. Par<br /> exemple je constate que Donald A. Gillie (p. 46-48), s'il écrit que "nombre d'empiristes<br /> favorisent un programme réductionniste d'élimination des entités abstraites" estime pour sa part qu'un tel programme n'est pas indispensable à une philosophie des mathématiques accordant une large<br /> place à l'expérience : pour lui "les nombres et ensembles (et en fait les entités abstraites en général) existent objectivement, ou du moins intersubjectivement". Ce genre de positions "empiristes<br /> modérées" me conviennent tout à fait, et en soulignant le rôle des objets abstraits en mathématiques pour me pointer mon erreur, vous avez en quelque sorte visé à côté de la plaque : oui je suis<br /> prêt à admettre qu'ils ont un rôle central, et donc le reproche de Cosinus ne me touche pas.<br /> <br /> Là où je vois difficulté de communication, c'est que j'ai simplement affirmé que je n'étais pas d'accord avec votre idée un peu extrémiste selon laquelle "les<br /> mathématiques n'ont "aucun rapport" avec l'expérience". Sa négation en effet n'est pas "les mathématiques ne traitent que du monde sensible" (qui n'est pas ma position, même si à certains<br /> égards...) mais la position plus modérée et plus banale selon laquelle "l'expérience sensible joue un rôle non négligeable dans l'élaboration des vérités mathématiques".<br /> <br /> Vous prétendez que cette position (mais peut-être plutôt la position "extrème") serait aujourd'hui soutenue seulement par des "hyper-marginaux". Je n'en suis pas convaincu - j'avais cité deux<br /> références trouvées un peu par hasard qui me semblaient instructives parce que récentes et bien argumentées, mais on trouve des philosophes des mathématiques pas du tout marginaux qui vont, me<br /> semble-t-il, dans le sens de ma position contre la vôtre.<br /> <br /> Je tombe par exemple en recherche rapide sur une jolie formule de Quine ("Two Dogmas of Empiricism"): "The totality of our so-called knowledge or beliefs, from the most casual matters of geography<br /> and history to the profoundest laws of atomic physics or even of pure mathematics and logic, is a man-made fabric which impinges on experience only along the edges. Or, to change the figure, total<br /> science is like a field of force whose boundary conditions are experience." Quine, qui n'est pas précisément "hyper-marginal" voit bien un lien entre expérience et connaissances mathématiques.<br /> <br /> ou sur Hillary Putnam "The present paper will argue that, on the contrary, mathematical knowledge resembles empirical knowledge -that is, that the criterion of truth in mathematics just as much as<br /> in physics is success of our ideas in practice, and that mathematical knowledge is corrigible and not absolute."<br /> <br /> Bon, je ne dis pas que ces citations recoupent mon opinion naïve (surtout la deuxième) mais je les pointe pour souligner que ce ne me semblent pas être seulement des penseurs marginaux qui estiment<br /> la thématique de l'expérience indispensable pour analyser en profondeur ce que sont les mathématiques.<br /> <br /> Alors vous trouvez _vraiment_ que Quine ou Putnam sont des philosophes qui pensent faux , ou c'est moi qui me trompe en interprétant comme incompatibles votre affirmation sur mathématiques et<br /> expérience et leurs points de vues ?<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Cette position selon laquelle  "l'expérience sensible joue un rôle non négligeable dans l'élaboration des vérités mathématiques" est tout à fait minoritaire,<br /> hyper-marginale en France , c'est sûr. Outre les philosophes classiques que j'ai cité (Platon, Descartes, Pascal, Spinoza, Leibniz, Kant, Husserl ...), il en va de même pour les contemporains, les<br /> mathématiciens au premier rang desquels Cantor, Gödel, Hilbert, -bref les plus grands, si l'on veut-  et les physiciens (de Galilée à Einstein et la suite) , les épistémologues, ceux que j'ai<br /> cités  et d'autres encore.<br /> <br />  On pourrait rappeler de Goblot, la formule selon laquelle, les sciences purement démonstratives, telles les maths et la logique, "n'ont pas besoin pour être vraies que leurs objets soient<br /> réels". Et tant de références encore. Presque tous en somme, à quoi ne font exception que les empiristes, l'empirisme étant le courant auquel se rattache ceux que vous citez. Peu admis par la<br /> philosophie continentale qui est conceptuelle et fort opposée à l'empirisme dans son ensemble.<br /> <br /> <br /> A vrai dire, pour la tradition classique et continentale, l'empirisme est exclu du débat tant cette position est intenable au regard de la conception aussi bien philosophique que mathématique des<br /> maths, de même que le pragmatisme. C'est un peu une "spécialité" américaine, hyper-marginale, en effet.<br /> <br /> Le fait que la vérité en maths, de même que les objets mathématiques, ne dépendent en rien de la perception (ce à quoi l'empiriste ne peut renoncer) est vraiment une chose établie, et l'empirisme<br /> est en dehors de la course, réfuté en somme, je vous l'assure.<br /> <br /> Mais je souligne : pour les mathématiciens.<br /> <br /> Et je retiens votre dernière phrase : Quine ou Putnam sont des philosophes qui pensent faux demandez-vous.  Oui c'est exactement cela.<br /> <br /> Les mathématiciens ne sont pas empiristes, car ils ne peuvent pas l'être et la question est entendue.<br /> Tandis que ces philosophes que vous citez le sont (minoritaires tout de même) eh bien 1- ils se trompent 2- ils ne sont pas pris très au sérieux par les mathématiciens, conséquemment;<br /> <br /> Bien sûr ce que je vous dis là est très schématique par rapport à l'abondante littérature sur le sujet, mais c'est l'essentiel, que je schématiserais à l'extrême en résumant ainsi :<br />  philosophes et mathématiciens sont en somme d'accord sur le statut absolument non empirique des objets mathématiques<br /> sauf quelques originaux hyper-marginaux, dont je ne peux ici analyser véritablement les conceptions, pas le temps, pas le lieu, pas l'espace pour pouvoir développer, ce qui serait pourtant<br /> nécessaire, mais aussi peut-être pas toutes les compétences suffisantes immédiatement réunies, c'est pas mon sujet de prédilection ni ma spécialité, ça demanderait qq vérifications pour clarifier<br /> ce qui aujourd'hui a acquis qq complexité si l'on prend en compte les raisonnements mathématiques aussi, compris sous le terme d'objets mathématiques<br /> <br /> mais pour faire simple et pour faire vite, il faut tout de même avoir en tête qq points à prendre en compte en guise de points de repères  minima<br /> <br /> - du côté des mathématiciens, s'il y eut -depuis la théories des ensembles et les nombres infinis- toutes sortes de problèmes apparaissant d'abord comme des impasses d'où s'ensuivirent de grands<br /> doutes entraînant de grands débats, le vocabulaire est assez imprécis et non stabilisé, chez les mathématiciens, de sorte qu'on ne sait pas toujours très bien démêler les choses quant à leur<br /> position, et en particulier sur la question de l'empirisme (qui est, je le rappelle une philosophie) qui pourrait être la position sous-jacente de tel ou tel<br /> en clair : ils ne sont pas toujours assez précis ces mathématiciens quand ils discutent de philosoohie et de leurs conceptions philosophiques<br /> par exemple -exemple important- le sens qu'ils donnent à empirisme n'est pas toujours le même que celui qu'il a classiquement en philosophie<br /> (vous voyez ça commence à se compliquer)<br /> <br /> <br /> - ensuite du côté des mathématiciens encore, s'il est bien une certitude en tout cas , quel que soit le sens qu'ils donnent à empirisme et expérience (pas le même que le sens admis en somme) c'est<br /> que nul d'entre eux ne cherche des preuves où la démonstration serait remplacée par quelque ancrage dans des objets concrets et expériences sur des objets sensibles ; ça c'est une certitude,<br /> personne n'y pense, en tant que mathématicien<br /> <br /> Donc peut-être pourrait-on s'arrêter à ce point, considérant simplement que si et malgré le fait que des mathématiciens recourent aux mots de empirisme et expérience étant donné qu'ils ne leur<br /> donnent pas le même que le sens admis (établi par la philosophie), nul n'est véritablement empiriste, et nul ne pense véritablement que les maths usent de l'expérience , même s'ils le disent, mais<br /> ils s'expriment mal ou de manière imprécise -vocabulaire fluctuant- car en fait nul ne croit à l'ancrage de la démonstration mathématique dans l'expérience concrète, d'une part, et la notion<br /> d'expérience mathématique n'a pas d'autre sens que celui d'expérience de pensée, et n'a rien à voir avec l'expérience de qq méthode expérimentale. Une expérience de pensée n'a rien à voir avec une<br /> expérience  mettant en jeu une réalité matérielle quelconque.<br /> <br /> - Donc on pourrait s'arrêter là.<br /> Mais reste encore le versant des philosophes.<br /> Qui donc vont remarquer par ex, ce que je viens de dire, cette imprécision  de vocabulaire et fluctuation de vocabulaire qui fait qu'on ne s'entend pas, que certains se disent empiristes alors<br /> qu'en vérité ils ne le sont pas (sauf à dire, donc, que les objets mathématiques seraient perceptibles aux sens , mais ça personne ne le dit évidemment, c'est pas possible. Personne : ni<br /> mathématiciens , ni philosophes. C'est pourquoi j'ai été si nette sur ce point et parlé de grosse bêtise) cela c'est de la philo, qui remarque cela chez les mathématiciens.<br /> Et qui vont aussi amener leur pierre au débat.<br /> <br /> Donc pour finir avec votre question, les philosophes que vous citez qui se distinguent par leur "empirisme", qu'est-ce que ça veut dire ?  Soit qu'ils ne sont que des philosophes <br /> mais en un sens négatif càd qu'il n'est pas si certain qu'ils aient vraiment compris les maths, [pour soutenir pareille idée] soit  que c'est un peu plus subtil et plus compliqué  [et là<br /> donc il faudrait y voir de + près, et le temps me manque et ne vais pas ici faire un mémoire sur le sujet, il faudrait développer un peu plus]  soit que leur thèse sur les maths finalement<br /> n'ont guère d'importance comparée à ce que pensent les mathématiciens, ces derniers ne leur accordant guère d'importance, au sens vrai des mots expérience et empirisme .<br /> <br /> Eh bien vous voyez, ne pouvant développer donc encore moins trancher de ces questions ni entre ces trois possibilités, je terminerais comme Socrate par une aporie : à ce stade, nous ne pouvons dire<br /> qu'une chose, c'est que nous ne sommes pas -encore- en état de répondre. Je ne sais pas, donc il faut chercher : chercher où est la vérité .<br /> <br /> Je vous reparlerai de Putnam quand j'aurais le temps.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> je soupçonne le concombre, en bocal dans la cuisine, armé d'un chandelier et masqué d'une burqua, avec la complicité de x... de venir prendre en douce des cours de rattrapage de philo zzuprès<br /> d'Alithia, avec son air de rien et son air très bougon, pour tenter de rattraper son retard immense.<br /> <br /> Les petits camarades sont encore plus masqués et encore plus en retard , la conscience déchirée tant on leur a bourré le mou à Wiki-nulla que Alithia était très dangereuse et très méchante et<br /> certainement pas prof de philo et qu'en plus la philo ça sert à rien et ça ne rapporte rien donc c'est pas la peine, mieux vaut jouer aux jeux videos et au grand jeu Wiki-nulla où personne<br /> n'objecte à nos conneries vu qu'on est tous au même niveau zéro et qu'on pense tous le même genre de choses aussi nullae soient-elles.<br /> <br /> bon courage Alithia<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Je ne suis pas matheuse mais je crois pouvoir suivre ce qu'explique Rue89 à partir de l'étude sur les inégalités.<br /> <br /> Les wikipédiens sont-ils tellement défenseurs du libéralisme qu'ils ne supportent même pas la mise en chiffre des inégalités que produit le libéralisme ? Alors, non seulement incompétents ces faux<br /> encyclopédistes mais partisans acharnés du libéralisme ? Ce ne sont pas les conditions pour faire ce qu'ils prétendent faire, hormis contribuer à déformer les esprits des jeunes, si ceux-ci lisent<br /> Wiki-wiki dans les chapitres qui concernent la connaissance.<br /> <br /> <br />
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