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Observatoire

  • : wikipedia ou le mythe de la neutralité
  • : observatoire de wikipedia qui se prétend une encyclopédie, sans spécialistes ni vérification d'experts, chacun peut écrire ce qu'il veut sous anonymat : une pseudo-encyclopédie où prospèrent la propagande et l'irrationnel. Blog de réflexion sur la culture
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  • alithia
  • Professeur de philosophie, j'ai découvert que WP s'adresse à la jeunesse mais que ses résultats sont problématiques pour une supposée encyclopédie. Rédactions erronées, déformations, tendance à la propagande. Une mise en garde.
  • Professeur de philosophie, j'ai découvert que WP s'adresse à la jeunesse mais que ses résultats sont problématiques pour une supposée encyclopédie. Rédactions erronées, déformations, tendance à la propagande. Une mise en garde.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 14:25

Un certain nombre d'économistes se joignent pour le signer à un texte rédigé par certains de leurs pairs pour dire la tromperie que sert le discours de l'économie  (la discipline)  qui témoigne du conformisme plus que de la connaissance nécessairement critique des mécanismes économiques et qui, finalement,  se borne à  l'apologie  du présent, soit l'apologie de l'état présent  du système capitaliste, relevant d'un aveuglement à son devenir .

 

de Philippe Askenazy, CNRS ; Thomas Coutrot, conseil scientifique d'Attac ; André Orléan, CNRS, EHESS ; Henri Sterdyniak, OFCE

et sur le Web : economistes-atterres.blogspot.com.

 

 

 

   

La crise économique et financière qui a ébranlé le monde en 2008 n'a pas affaibli la domination des schémas de pensée qui orientent les politiques économiques depuis trente ans. Le pouvoir de la finance n'est pas remis en cause. En Europe, au contraire, les Etats, sous la pression des institutions européennes et internationales et des agences de notation, appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes de réformes et d'ajustements structurels qui ont dans le passé montré leur capacité à accroître l'instabilité économique et les inégalités sociales.

Certes, les pouvoirs publics ont dû partout improviser des plans de relance keynésiens, et même parfois nationaliser temporairement des banques. Mais ils veulent refermer au plus vite cette parenthèse. Le logiciel "néolibéral" est toujours le seul présenté comme légitime, malgré ses échecs patents. Fondé sur un paradigme qui présuppose l'efficience des marchés notamment financiers, il prône de réduire les dépenses publiques, de privatiser les services publics, de flexibiliser le marché du travail, de libéraliser le commerce, les services financiers et les marchés de capitaux, d'accroître la concurrence en tout temps et en tout lieu...

 

L'Union européenne est prise dans un piège institutionnel. Les déficits publics ont explosé à cause de la crise financière. Mais pour les financer, les Etats se sont contraints à emprunter chèrement auprès d'institutions financières privées, qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque centrale européenne (BCE). Les marchés ont donc la clé du financement des Etats.

 

Dans ce cadre, l'absence de garantie des dettes publiques par la BCE comme le manque de solidarité européen permettent le développement de la spéculation, d'autant que les agences de notation jouent à accentuer la défiance.

 

Pour rassurer les marchés, un Fonds de stabilisation de l'euro a été improvisé, mais surtout des plans drastiques et bien souvent aveugles de réduction des dépenses publiques ont été lancés à travers l'Europe. Les prestations sociales, des Pays-Bas au Portugal en passant par la France avec l'actuelle réforme des retraites, sont en voie d'être gravement amputées alors que se profile le spectre d'un chômage et d'une précarité persistants. Les fonctionnaires sont souvent touchés en priorité, y compris en France, où la hausse des cotisations retraite sera une baisse déguisée de leur salaire.


 

Mesures irresponsables

Le nombre de fonctionnaires diminue partout, menaçant le bon fonctionnement des services publics (éducation, santé...). Ces mesures sont irresponsables d'un point de vue politique et social, et même au strict plan économique, puisqu'elles vont maintenir les pays européens dans la récession.

 

La construction européenne elle-même est menacée. L'économie devrait y être au service de la construction d'un continent démocratique, pacifié et uni. Au lieu de cela, une forme de dictature des marchés s'impose partout.

 

Face à la crise sociale et à l'impuissance du politique, les tensions xénophobes s'attisent, souvent instrumentalisées par des dirigeants sans scrupules.

 

Qu'on l'interprète comme le désir de "rassurer les marchés" de la part de gouvernants effrayés, ou bien comme un prétexte pour imposer des choix idéologiques, la soumission sans débat à cette dictature n'est pas acceptable. Un véritable débat démocratique sur les choix de politique économique doit donc être ouvert en France et en Europe.

 

En tant qu'économistes, nous sommes atterrés de voir que ces politiques sont toujours à l'ordre du jour et que leurs fondements théoriques ne sont pas publiquement remis en cause. D'autres choix doivent être discutés. La crise a mis à nu la fragilité des évidences répétées à satiété par les décideurs et leurs conseillers. Il faut interroger ces fausses évidences, mal fondées scientifiquement. Les économistes doivent donc assumer leurs responsabilités.

 

La plupart des "experts" qui interviennent dans le débat public le font pour rationaliser les politiques actuelles de soumission des politiques économiques aux exigences des marchés financiers. Mais, à l'instar de celles qui l'on précédée, cette grande crise doit provoquer une refondation de la pensée économique. Nombre de chercheurs commencent d'ailleurs à s'y atteler dans le monde.


Issus d'horizons théoriques très différents, nous avons souhaité favoriser l'expression publique des nombreux économistes qui ne se résignent pas à voir un schéma "néolibéral" réaffirmé et jugent qu'il faut changer le paradigme des politiques économiques en Europe. Nous avons rédigé un "Manifeste d'économistes atterrés".


Nous espérons que notre initiative contribuera, avec d'autres, à vivifier la réflexion sur les alternatives aux politiques actuelles, qui menacent les fondements mêmes de l'idée européenne.


 

voir en complément : Il y a deux ans, la chute de la banque Lehman Brothers 

 

 


 

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:00
Même dans les pays les plus riches, les plus industrialisés : les effets du libéralisme sont mortifères, lorsque les inégalités s'accroissent trop. Dans les 30 pays les plus industrialisés, une étude  montre que 1,5 millions de morts sont dus au capitalisme depuis qu'il s'est orienté sur la voie du libéralisme pur et dur du fait des inégalités qu'il a produites et qui s'aggravent.

Une info  qui vient de Rue89, du genre "pas neutre" que vous ne verrez pas dans wikipedia par conséquent.


Une étude internationale évalue à 1,5 million le nombre de décès dus aux disparités de revenu dans les pays riches.


Un total de 1,4 million. C'est le nombre de morts, chaque année, qu'on peut attribuer aux inégalités de revenus dans les 30 pays les plus industrialisés.


Cette statistique  provient d'une méta-recherche, combinant  28 études antérieures et couvrant elles-mêmes un échantillon d'études de 60 millions de personnes.  Le résultat de cette étude, publiée en novembre dans le British Medical Journal dont les auteurs sont des professeurs et chercheurs de Harvard et de l'université japonaise de Yamanashi. Selon ces auteurs l'inégalité devient mortifère lorsque l'indice Gini, qui en mesure le niveau, dépasse les 0,3 points.

Lorsque les inégalités sont trop fortes, cela signifie en effet que la pauvreté s'accroît. Et lorsque la pauvreté s'accroît, cela signifie tous les maux de la misère, mal-logement, dégradation de la santé, violences de toutes sortes et en particulier accrues envers les femmes, traffics, drogues, augmentation  femmes seules avec enfants  et sans ressources et grossesses non désirées d'adolescentes.... criminalité, prison. trop de maux qui tous affectent la santé et mettent en péril la vie des plus pauvres.


 

Voir l'article sur le site de Rue89

 

 

Alithia



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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 14:20


Succès de la journée de manifestation anti-Berlusconi, le No-B.day, en Italie dans toutes les villes en écho  à l'immense manifestation de Rome. Dans la plupart des grandes villes du monde, de New-York à Bali, de Bahia à Barcelone, Berlin ou Istambul, de Copenhague, Helsinki, Munich, à Paris, Lille et Grenoble jusqu'aux îles Caïmans, Sydney et le Japon, partout ont eut lieu des rassemblements pour demander la démission de Berlusconi qui salit l'image de l'Italie et fait honte aux Italiens, pour lui demander d'accepter d'être jugé par la Justice, pour défendre la démocratie et dénoncer la corruption, la vulgarité machiste et la promotion de la prostitution généralisée comme moyen pour "s'en sortir", seule chose que Berlusconi ait à proposer à l'Italie pauvre.

Les salaires sont très bas en Italie. Les diplômés sont sans travail et  ne voient d'issue que dans l'exil.  L'Italien moyen gagne 1000E par mois, et  celui qui a cru en Berlusconi rêve de paillettes, de célébrité  et de faire fortune grâce à la TV berlusconienne.

Un sursaut de conscience citoyenne est en train de réveiller l'Italie et  de défendre l'Italie et ses valeurs de démocratie, liberté d'expression et dignité.

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 16:18
Après la féroce répression qui s'est abattue sur les manifestants qui ne faisaint qu'exprimer leur opinion, et le régime de terreur visant à étouffer toute contestation, les principaux leaders arrêtés, les manifestants tués, bastonnés et emprisonnés, les media étrangers interdits, internet contrôlé et censuré, l'Iran résiste. Vendredi une grande manifestation a eu lieu dénonçant une fois encore Ahmadinedjad et son régime de terreur avec l'aide de ses milices bassidjis.

voir Libération  et Rue 89, éviter wikipedia qui ment et sert de fait le régime iranien actuel.
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 21:06
Un excellent article d'un intellectuel iranien : tout est là pour comprendre la politique et les institutions de l'Iran, son histoire récente et ce qu'il se passe aujourd'hui. Un modèle pour les articles de wikipedia totalement nuls ou partisans sur l'Iran et qui ne permettent de rien comprendre.

Iran : le rideau tombe

Par HASSAN MAKAREMI psychanalyste, chargé de mission à la Sorbonne, trésorier de la Ligue défense des droits de l'homme Iran (LDDHI)

Les élections du 12 juin ont levé le rideau sur un coup d'Etat en mouvement. Il y a quatre ans, l'élection de Mahmoud Ahmadinejad a ouvert la voie vers la concentration de tous les leviers du pouvoir en Iran. Le Guide suprême, Ali Khamenei, avait déjà entre ses mains l'appareil sécuritaire, l'ensemble des forces armées et des milices, le pouvoir juridique et l'ensemble des médias, dont il nomme directement les dirigeants. Enfin, il a un pouvoir de filtrage des députés et des organes électifs : toutes les candidatures à des mandats d'élus sont obligatoirement validées par le Conseil des gardiens et les membres de ce dernier sont choisis par le Guide.


En 2005, le président élu Ahmadinejad est venu couronner la pyramide des réseaux d'anciens pasdaran (armée idéologique) et de basidji (milice), issus de la guerre contre l'Irak, comme une armée déjà bien installée qui cherchait une tête exécutive. Pendant ces quatre ans, le Guide suprême et le pouvoir présidentiel qui lui est désormais dévoué parachèvent ce qu'on peut sans conteste appeler un coup d'Etat, en procédant par étapes.


D'une part, le Conseil des gardiens a vidé le Parlement des voix protestataires, avec la non-validation d'une large majorité des candidatures réformistes lors des élections législatives de 2008. D'autre part, le Président a nommé des pasdaran à la tête des ministères, des préfectures et de la quasi-totalité des organisations importantes dans le pays, et leur a attribué les grands projets de construction.


Cette consolidation passe également par une réorganisation institutionnelle qui cherche à unifier le système d'éducation (grâce au programme de jumelage de chaque école avec une mosquée) et à mettre en place un maillage social par l'intermédiaire de nouvelles ONG. Elle cherche aussi à rationaliser le contrôle de l'économie par les organismes paragouvernementaux (comme la fondation des blessés de guerre, les fondations qui gèrent les biens légués aux lieux saints, etc.), dont le budget total - très impressionnant même s'il est impossible à évaluer - est directement contrôlé par le Guide suprême. Quant à l'avenir à plus long terme, il se prépare en éduquant les combattants idéologiques et, finalement, en cassant le concept d'Etat-Nation pour unifier la base chiite dans la région dans une perspective hégémoniste dans le monde musulman.


Ce dispositif est mis en place à partir de 1979 par l'union entre une partie minoritaire du clergé chiite, imposant sa thèse de la «suprématie du guide religieux», et une base sociale issue de la culture rurale et orale qui vit dans les villages libérés de l'influence des grands propriétaires terriens depuis les réformes agraires de 1962 et dans les quartiers défavorisés issus de l'exode rural.


Dès 1979, un coup d'Etat «rampant», se met en place par étapes successives. Le 5 novembre 1979, le Premier ministre intérimaire Bazargan, nommé par Khomeiny, est écarté du pouvoir à l'issue de la prise d'otages de l'ambassade des Etats-Unis. En 1981, le premier président de la République élu, Bani Sadr, est destitué et tous les partis d'opposition sont déclarés illégaux. Entre 1980 et 1983, le clergé chiite modéré et ses grands théologiens, comme Shariatmadari, sont neutralisés, les minorités religieuses non chiites et les minorités ethniques réprimées. En 1988, dans le climat d'une guerre meurtrière avec l'Irak qui vient de prendre fin, un massacre massif des prisonniers politiques et d'opinion, directement commandée par Khomeiny, installe la terreur (en 2008, Amnesty International a recensé plus de 5 000 prisonniers politiques exécutés en quelques mois en 1988). La même année, l'héritier officiel de Khomeiny, Montazeri, est écarté du pouvoir, sous le prétexte de ses protestations contre les exécutions massives, au profit d'Ali Khamenei. La nomination de Khamenei comme Guide suprême après le décès de Khomeiny, alors même qu'il n'a pas les qualifications requises pour aspirer à la fonction, est le premier signe visible d'un coup d'Etat rampant contre la République islamique elle-même.


Une des complexités du régime est en effet que, malgré le processus violent de prise de pouvoir par Khomeiny et son héritier, et malgré le déséquilibre institutionnel en faveur du Guide suprême, le principe de la souveraineté populaire et la participation réelle du peuple dans le choix du Président (parmi les candidats validés par le système) restent un espace politique «inviolable», héritages de la révolution de 1979, mais que nous pouvons faire remonter plus loin, à la mutation culturelle de la révolution constitutionnelle de 1906. C'est cet enjeu républicain qui est derrière l'élection de Khatami en 1997 et 2001.


Or, à partir du 13 juin 2009, celui qui prit les commandes de ce coup d'Etat et en devint le chef d'orchestre en a ôté le voile. Khamenei a ainsi commis deux erreurs. D'abord, il a validé le résultat des élections avant le Conseil des gardiens de la Constitution (nommé par lui). Ensuite, il a écarté les demandes de vérification des résultats des votes et les moyens légaux de leur contestation. Ce faisant, il a perdu sa légitimité en tant que garant et organisateur de cette campagne de vote - et a ébranlé la légitimité de sa fonction de Guide.


Cette mise à nu du régime entraîne de nombreuses questions. Jusqu'où la population iranienne non liée au dispositif de pouvoir actuel est-elle prête à aller pour résister et ne pas revivre les quatre dernières années de cauchemar ? Comment et jusqu'où les dirigeants du mouvement protestataire, qui pour la plupart n'ont pas les mains très propres, sont-ils prêts à accompagner la contestation et à l'approfondir ? Jusqu'à quand les acteurs du bazar et le clergé lié au bazar, acteurs socio-économiques essentiels dans l'histoire politique iranienne, garderont-ils leur neutralité, eux qui n'ont pas donné suite à l'invitation de Khamenei de faire la fête suite à la réélection d'Ahmadinejad ? Enfin, comment la communauté internationale et les pays de la région jouent-ils leur rôle, sans interférer dans les affaires du pays, en protestant concrètement contre le non-respect des droits de l'homme et en isolant les représentants actuels de l'Etat ? C'est un moment historique et rien n'est joué d'avance. La vision des leaders du mouvement actuel est en train de mûrir et le peuple iranien a un rôle crucial. Un regard historique et anthropologique, qui analyse la situation en connaissance des vrais enjeux pour ce peuple issu d'une grande culture, doté d'atouts très importants et qui peut jouer un rôle décisif dans l'avenir de la région et du monde, est indispensable. L'histoire nous montrera le degré de cette maturité.

 

 

source Libération


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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 15:29
En Italie la démocratie est en danger sous le règne  cynique de Berlusconi, un délinquant, un virus qui détruit l'Italie à petit feu, comme l'écrit dans El Pais, l'écrivain portugais et prix Nobel José Saramago.


La presse européenne s'est chargée de publier les derniers scandales de Berlusconi où s'étale le cynisme du personnage refusant toute idée d'une démission qui pourtant s'impose dans une république et une démocratie.

Que se passe-t-il donc en Italie et comment est-il possible que le pays supporte de tels délits  dénis de justice, violation du droit et abus de pouvoir permanents du fait de Berlusconi  un voyou mafieux qui fait la honte de ce pays de grande culture ? Ce chef compromis dans une multiplicité de sombres affaires qui selon l'écrivain portugais Saramago a " ruiné le prestige de son pays"  et contre l'influence si néfaste duquel le même  Saramago exprime l'idée que " ce virus menace d'être la cause du décès moral du pays de Verdi, si un vomi profond ne parvient pas à l'arracher de la conscience des Italiens avant qu'il ne finisse par ronger les veines et détruire le coeur de l'une des cultures les plus riches du monde"  ?



Sur ces sujets, il n'est aucun article de wikipedia susceptible d'éclairer en quoi que ce soit la situation actuelle de l'Italie qui souffre entre les mains d'un personnage si vulgaire et si profondément compromettant et totalement destructeur du génie italien. Là encore,  comme de bien entendu, les carences de wikipedia sont gigantesques. Tant sous l'aspect de la culture que de la politique et de la mafia, rien sur wikipedia pour approcher de la réalité italienne.


En cherchant un peu sur internet, en revanche, on trouve tout. Tout ce qui n'est pas dans wikipedia, la fabrique d'articles à l'eau de rose, pour ne déplaire à personne, ni à Berlusconi, ni à la mafia, ni à Sarkozy (qui fut le premier à féliciter Berlusconi pour sa réélection), ni aux Ayatollahs qui soutiennent Ahmadinejad en Iran etc. comme  sur tous les sujets passés à la moulinette de la bienpensance wikipédienne et de sa propagande insidieuse pour éviter de vous apprendre quelque chose d'intelligent .

En contraposition de l'eau de rose wikipédienne qui tourne en eau de boudin, je vous indique les sites à lire pour être informé sur  l'histoire de Berlusconi et de la mafia
 
qui est connue de longue date comme le prouve cet article

ainsi que le procès en accusation de liens avec la mafia : en 2004 procès du bras droit de Berlusconi depuis 1961, Dell Utri, établissant les liens étroits de celui-ci avec la mafia et qui servit d'intermédiaire entre la mafia et Berlusconi, une  vieille histoire donc. Dell Utri, est le fondateur du parti de Berlusconi, Forza Italia et toujours sénateur, malgré sa condamnation à 9 ans de prison à l'issue du procès pré-cité.  Voir ici la sentence


On lira surtout et enfin un article d'Antonio Tabucchi présentant le livre de Veltri et Travaglio sur Berlusconi,  L'Odeur de l'argent. Les deux auteurs, l'un député l'autre journaliste, ont fait un travail d'investigation remarquable dans lequel ils  exposent, documents judiciares à l'appui, les liens de Berlusconi avec les fascistes et la mafia qui datent du début des années 70. Il s'agit , parmi d'autres, des liens étroits noués avec grand boss de la mafia Toto Rina par lesquelsse préparent les bases de Forza Italia, et où il apparaît par conséquent que Berlusconi ne serait pas extérieur aux assassinats des juges anti-mafieux, Borsellino et Falcone.

L'article de Tabucchi se termine par la question qui s'impose : quelles sont les voix, aujourd'hui en Europe, qui s'inquiètent de cette dérive mafieuse et fasciste de l'Italie qu'incarne Silvio Berlusconi ?

Sur les mafias italiennes en général voir le site Rizzoli.

Tout se trouve sur internet, il suffit de chercher. Mais éviter wikipedia qui n'aiguille que sur la voie de la bêtise et de l'information tronquée et de fait, erronée, et souvent manipulée, devrait de plus en plus devenir une évidence pour les possibles lecteurs.


Alithia

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 13:30



L'article absolument caricatural de wikipedia sur les droits de l'homme en Iran, qui nous fait le coup d'une invention des droits de l'homme par l'Iran plusieurs millénaires avant notre ère et reproduit la propagande des mollahs, pour laisser une toute petite annexe en fin d'article à la question des droits de l'homme en Iran,  devrait prendre modèle sur cet article qui traite effectivement des droits de l'homme en Iran et informe de leur situation.




Il s'agit de l'interview de l'interview de Shrin Ebadi responsable du centre des droits de l'homme en Iran

Où l'on apprend que depuis 2005 la situation des droits des droits de l'homme s'est considérablement dégradée, que l'Iran éxécute plus que la Chine, y compris de très jeunes gens

LE MONDE | 27.05.09 | 16h28  •  Mis à jour le 27.05.09 | 16h28


 

Prix Nobel de la paix et animatrice du Centre des défenseurs des droits de l'homme à Téhéran, l'avocate iranienne Shirin Ebadi a vu ces derniers mois augmenter les pressions sur son centre et restreindre ses activités. Dans un entretien téléphonique au Monde, elle confie ses craintes sur le respect des libertés en Iran, à quelques jours de l'élection présidentielle du 12 juin.


 

Nous constatons une dégradation constante de la situation des droits de l'homme depuis 2005. En 2008, pour prendre un exemple, nous avons constaté qu'en trois ans il y avait eu 300 % d'exécutions en plus ! L'Iran, toutes proportions gardées, a dépassé même la Chine : il y a eu chez nous 355 exécutions pour 70 millions d'habitants et 2 200 exécutions en Chine qui compte 1,3 milliard d'habitants. Faites le calcul...

 

 

Le plus grave, c'est l'exécution des jeunes, mineurs au moment des faits reprochés. En trois ans, 32 ont été exécutés dans le monde entier dont 26 en Iran ! 138 attendent en ce moment dans le couloir de la mort en Iran dont cinq filles. Ces exécutions sont contraires à l'article 6 du pacte international du droit civil et politique ratifié par l'Iran en 1975, mais les autorités n'en ont cure, elles attendent que les jeunes meurtriers aient 18 ans en prison pour les pendre. Devant cet état de fait, 20 personnalités iraniennes, dont moi-même, 5 religieux, dont Mehdi Karoubi, candidat à la présidentielle, et des artistes de renom comme les cinéastes Jafar PanahiRakhshan Banietemad ont lancé une pétition demandant la fin de ces exécutions. ou

 

Je reste pessimiste, comment ne pas l'être ? On vient d'apprendre qu'un couple a été condamné à la lapidation la semaine dernière. De toute façon, lorsque le 18 décembre 2008, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution demandant un moratoire sur la peine de mort, seuls 46 pays ont voté contre sur 192. Et parmi eux, il y avait l'Iran...

 

 

La société civile est touchée ? 


Bien sûr. En deux ans, plus de 100 femmes qui ont participé à la campagne pour l'égalité des droits ont été traduites devant les tribunaux révolutionnaires et condamnées à des peines fermes de trois mois à quatre ans de prison pour "atteinte à la sécurité de l'Etat". Pour les mêmes raisons, trois autres femmes, Alieh Eghdamdoust, Ronak Safarzadeh et Zeynab Bayazidi, purgent des peines de prison de trois ans pour la première, quatre ans pour les autres. La "sécurité de l'Etat", c'est le mot-clé. Celui qui justifie la condamnation à respectivement dix ans et un an de prison de deux défenseurs des droits de l'homme kurdes, Mohammad SadighMassoud Kordpour. Pourquoi je cite tous ces noms ? Pour qu'ils existent, c'est la seule protection contre le silence... On pourrait y ajouter aussi ceux de ces neuf étudiants arrêtés en février ou de cette centaine de personnes interpellées le 1er mai. Ou encore ceux de Kamyar et Arash Alai, ces deux frères médecins, condamnés à trois et six ans de prison, en juin 2008.
Kaboudvand et

 

 

Rien n'échappe à la répression : surtout ne pas être "différent". Les minorités religieuses sont touchées en premier comme les bahais, dont sept responsables sont en prison depuis un an pour "espionnage". Nous tentons de les défendre malgré les intimidations, mais la date du procès n'est même pas fixée. Les sunnites font aussi l'objet de tracasseries, et même certains groupes chiites qui prônent un dialogue des religions monothéistes sont accusés de "propos hérétiques". Idem pour les minorités ethniques. Un journaliste, Yacoub Mehrnehd, a été exécuté en 2008 au Sistan-Balouchistan et une dizaine d'activistes kurdes sont condamnés à mort.



Qu'attendre de l'élection de juin ?
Les droits de l'homme, c'est aussi pouvoir exercer ses droits de citoyen. Il y a deux semaines, nous avons publié un communiqué réclamant des élections "libres" et " transparentes" dans lesquelles le peuple peut s'exprimer sans contrainte. Malheureusement, en Iran, le Conseil des gardiens sélectionne les candidats au préalable. Sur plus de 300 qui se sont présentés à la présidentielle, seuls 4 ont été retenus. La légitimité d'un gouvernement n'émane pas seulement du suffrage universel, mais aussi du respect des citoyens sans distinction de leur opinion ou de leur religion. Or qu'avons-nous depuis quatre ans ? Une répression accrue et des libertés de plus en plus surveillées. Un bilan dans lequel la démocratie est bien malmenée.



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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 12:52
Alerte aux libertés : depuis 5 ans les garde à vue ont augmenté de plus de 50%. Un Français sur 90 passe en garde à vue aujourd'hui.

 Georges Moreas, un commissaire de police honoraire qui tient un blog très intéressant  pour ceux qui ne font pas partie de la grande maison, fait les comptes et analyse :

1 Français sur 90 en garde à vue

Pour nombre de Français, l'augmentation constante des gardes à vue (GAV) devient préoccupante. 577.816 en 2008, pour une population (des plus de 15 ans) d'environ 52 millions d'habitants. Soit une inflation de plus de 35 % en cinq ans (50,70 % d'après un syndicat de police). S'agit-il d'un plus pour notre sécurité ou d'un moins pour notre liberté ?


Afin d'appliquer le précepte souvent énoncé par le président Sarkozy « Je veux protéger les plus faibles », on met la pression sur les forces de l'ordre pour que policiers et gendarmes deviennent plus répressifs - et du même coup on les éloigne de la population.


L'excès en tout est néfaste. L'article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme dit que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Il s'agit donc de trouver un équilibre entre notre « liberté » et notre « sûreté ». À ce jour, j'ai l'impression que peu de pays y parviennent...

 

article complet [1]

 

Une information importante, analysée au vu des textes de droit, de la réalité et de sa complexité, comme vous n'en verrez pas trace  sur wikipedia où nulle analyse ne doit figurer, jamais : analyser les faits rapportés, ça s'appelle réfléchir et ça c'est  totalement interdit par les règles de wikipedia. Si vous essayez vous vous verez  vos rédactions aussitôt effacées. Si vous insistez, vous vous ferez banir vite fait .


Tiens aujourd'hui 21 avril, on apprend que deux gamins de six et neuf ans ont été interpellés dans leur collège et mis en garde vue.  Chaude ambiance et zèle policier, que deviennent les libertés sous Sarkozy ?  Cela mérite-t-il une mention dans wikipedia ?  source Le Monde

 

Alithia

 

note 1- je ne reproduis pas l'article complet bien que l'auteur du blog autorise la reproduction, comme le font certains auteurs de blogs, ou comme d'autres m'y ont autorisée personnellement, car le-dit article est très long, mais il faut le lire en entier.


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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:24

 


Comme l'écrit Libération sous le titre  fort  " Sarkozy, menteur multirécidiviste sur le bouclier fiscal allemand" , dans la rubrique "DESINTOX" , le Président ne cesse de mentir sur un soi-disant bouclier fiscal allemand qui limiterait dans ce pays, le taux d'imposition maximal à 50% des revenus, prétendant de plus que ce supposé  bouclier fiscal serait même inscrit dans la Constitution allemande. Or tout cela est inexact.  Invoquer de sa part cette réalité allemande qui n'existe pas n'a pour but, bien entendu, que de faire passer pour une norme le bouclier fiscal français qui est son oeuvre.


Or cela n'est pas nouveau : dès le 27 mars dernier, le site Mediapart  informait de ce que la référence invoquée par le Président à un supposé  bouclier fiscal allemand pour justifier sa propre position , était pure invention. Puis Le Monde le 30 avril a, de nouveau exposé les raisons de l'inexactitude des propos présidentiels. Tout ceci est resté inaperçu de wikipedia -ce qui n'est pas franchement pour nous étonner- bien que Nicolas Sarkozy ait récidivé répétant encore les mêmes affirmations à plusieurs reprises.


Libération dans un article très précis et détaillé démonte la contre-vérité présidentielle. On ne peut que saluer l'existence d'une presse libre au vu d'articles  de ce genre, quand les media tendent de plus en plus à être étouffés, contrôlés. Mais, on ne peut que déplorer, en revanche, qu'une publication qui se veut "libre" telle wikipedia, n'est en fait que libre de droits, ses auteurs étant anonymes et dépossédés de leur travail, donné à wikipedia qui se l'approprie, mais elle n'est certainement pas un exemple de libre expression non plus que de pensée libre, qui serait susceptible de garantir liberté et vérité des informations, quand cela est devenu plus que jamais nécessaire. La liberté de wikipedia est la liberté de laisser n'importe qui publier  n'importe quoi , ce qui n'a rien à voir avec une publication libre.


En dépit des démentis, le Président continue d'affirmer que le bouclier fiscal est inscrit dans la constitution allemande. Intox : extraits de l'article de CÉDRIC MATHIOT dans Libération qui vaut d'être lu en entier



Intox

Péché originel de la politique économique de Nicolas Sarkozy, le bouclier fiscal cristallise toujours les critiques. Pour dégonfler la fronde, Sarkozy s'abrite depuis plusieurs mois derrière un prétendu bouclier fiscal que les Allemands auraient inscrit dans leur Constitution.


«Le principe selon lequel l'Etat n'a pas le droit de prélever plus de 50 % de l'argent gagné par un contribuable, les Allemands y sont tellement attachés qu'ils l'ont inscrit dans la Constitution», affirmait le Président, le 24 mars à Saint-Quentin (Aisne). Il ajoutait, pour mieux moquer les socialistes français : «Il ne viendrait à l'idée, naturellement, d'aucun membre de la CDU de revenir sur cet engagement, mais - plus intéressant - d'aucun socialiste allemand non plus A Nîmes (Gard), lors d'un discours sur l'Europe, le 5 mai, il a remis une couche : «On ne peut pas vouloir faire l'Europe et refuser le bouclier fiscal que l'Allemagne a inscrit dans sa Constitution.»


Désintox

Nicolas Sarkozy pourra le marteler cent fois, cela ne changera rien à l'affaire : la loi fondamentale allemande ne garantit aucun mécanisme tel que celui mis en place par Dominique de Villepin (bouclier fiscal à 60 %) puis Sarkozy (qui l'a abaissé à 50 %), pas plus qu'elle ne fixe de taux maximal d'imposition.


L'article 14 de la loi fondamentale allemande (l'équivalent de notre Constitution), qui garantit le droit de propriété, dispose que la propriété doit en même temps bénéficier à l'usage privé et contribuer au bien de la collectivité. En clair, la personne redevable de l'impôt sur la fortune doit pouvoir continuer à tirer profit de sa fortune. C'est en s'appuyant sur ce principe général qu'en juin 1995, la cour constitutionnelle de Karlsruhe a rendu le jugement où Nicolas Sarkozy trouve sans doute un pendant au bouclier fiscal Français.


[...]

article complet : Libération

Alithia


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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 12:45


Le Pen, Soral, Kemi Seba, Faurisson et tout ce que le pays peut compter de fachos furieusement antisémites ne suffisaient pas à Dieudonné, il lui fallait aussi les Raëliens qu'il reçoit dans sont théâtre de la Main d'Or.

Dieudonné, la poubelle ramasse-tout, l'idole  et la référence centrale de l'encyclopédie-poubelle, jusque là ça colle assez bien.




Dieudo Raëliens











Vu sur le blog de Tristan Mendès-France, egoblog.net.   Merci pour  l'info Tristan.

Alithia

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