9 novembre 2007
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Inquiétude devant les contre-performances de l'école que nombre des acteurs de celle-ci attribuent en partie à des réformes pédagogiques aberrantes, fondées sur l'idée de l'auto-apprentissage de l'élève et l'abandon des disciplines .
Où l'on retrouve la question des Humanités et les carences de la formation en ce domaine.
Une réunion s'est tenue au Ministère le 7 novembre dernier, avec des représentants des divers responsables de l'enseignement, syndicats, associations et personnalités, dont j'extrais d'un compte-rendu fait par Jean-Paul Brighelli, visible sur son blog "bonnetdane : les passages suivants :
"La lettre d’invitation au ministère ne laissait guère planer de doute sur l’objet de la réunion, et les options : « D’une manière récurrente, des voix se font entendre pour stigmatiser la faillite de l’école républicaine et la destruction programmée de l’enseignement des disciplines, du cours préparatoire au lycée… « [...]
D'où
« le souhait du ministre : parvenir — aussi vite que possible — à redéfinir des programmes nationaux clairs et lisibles — sur le modèle de ceux de 1923 : en trois pages,»
[...]
« Catherine Kintzler, jadis auteur d’un ouvrage fondamental sur Condorcet, est passée par la métaphore rugbystique pour expliquer qu’il fallait en revenir aux « fondamentaux » , et, selon son expression, « alléger le cartable » pour alourdir la tête. Certes, a répliqué le ministre — mais cela suppose de demander à des enseignants de faire différemment de ce qu’ils ont toujours fait, dans la mesure où nombreux sont ceux qui, dans les dix ou quinze dernières années, n’ont pas été formés aux « humanités » qui doivent redevenir la clef de voûte des études, du Primaire au Bac.»
Où l'on retrouve la question des Humanités et les carences de la formation en ce domaine.
photo S.Natoli l'Internaute
Une réunion s'est tenue au Ministère le 7 novembre dernier, avec des représentants des divers responsables de l'enseignement, syndicats, associations et personnalités, dont j'extrais d'un compte-rendu fait par Jean-Paul Brighelli, visible sur son blog "bonnetdane : les passages suivants :
"La lettre d’invitation au ministère ne laissait guère planer de doute sur l’objet de la réunion, et les options : « D’une manière récurrente, des voix se font entendre pour stigmatiser la faillite de l’école républicaine et la destruction programmée de l’enseignement des disciplines, du cours préparatoire au lycée… « [...]
D'où
« le souhait du ministre : parvenir — aussi vite que possible — à redéfinir des programmes nationaux clairs et lisibles — sur le modèle de ceux de 1923 : en trois pages,»
[...]
« Catherine Kintzler, jadis auteur d’un ouvrage fondamental sur Condorcet, est passée par la métaphore rugbystique pour expliquer qu’il fallait en revenir aux « fondamentaux » , et, selon son expression, « alléger le cartable » pour alourdir la tête. Certes, a répliqué le ministre — mais cela suppose de demander à des enseignants de faire différemment de ce qu’ils ont toujours fait, dans la mesure où nombreux sont ceux qui, dans les dix ou quinze dernières années, n’ont pas été formés aux « humanités » qui doivent redevenir la clef de voûte des études, du Primaire au Bac.»