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  • Professeur de philosophie, j'ai découvert que WP s'adresse à la jeunesse mais que ses résultats sont problématiques pour une supposée encyclopédie. Rédactions erronées, déformations, tendance à la propagande. Une mise en garde.
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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 10:17




Une analyse éclairante de la situation en Iran, d'un  ancien secrétaire du syndicat des journalistes , actuellement exilé en France.


dans Libération
Ahmadinejad et les conservateurs : les raisons de la colère

 

Par HOSSEIN BASTANI ancien secrétaire général du syndicat des journalistes iraniens exilé en France. rédacteur en chef du site d’information Roozonline.com

La révolte de la rue balayée, Ahmadinejad doit-il s’attendre à un mandat de tout repos ? Certainement pas. Son investiture, il y a deux semaines, avait médiatisé l’embarras du Guide suprême au moment de l’embrassade rituelle. Mais Ahmadinejad doit affronter aujourd’hui bien plus que cette rebuffade symbolique de son principal supporteur. Des rangs de ses camarades conservateurs monte une vague inédite de critiques qui tiennent à quatre raisons principales.

1. L’arrogance d’Ahmadinejad à leur égard. Le Président n’a pas caché le peu d’intérêt que suscitaient en lui les vues des personnalités conservatrices. Jusqu’alors, ce dédain n’avait provoqué qu’un grincement de la droite, bien vite tempéré par la campagne présidentielle et le nécessaire ralliement derrière le candidat préféré du Guide (seul à même d’éviter l’éclatement du camp conservateur et le retour des réformateurs au pouvoir). Même Habibollah Asgaroladi, chef de la plus large coalition de droite qui mettait son soutien en balance avec un changement de politique, en fit les frais avant l’élection. Lapidaire, Ahmadinejad répliqua qu’il n’attendait rien de lui. Les conservateurs toléreront-ils encore longtemps l’affront ?


2. Un mépris pour les institutions. Au cours de son premier mandat, les conservateurs n’ont guère goûté les libertés prises par Ahmadinejad avec la loi et le Parlement. L’un des premiers coups de semonce partit de la Chambre nationale des comptes, en avril 2008. Le chien de garde de la législature dénonça les irrégularités dans la réalisation de 54 % des lignes du budget 2007. Un autre vint de l’Inspection nationale - contrôleur du pouvoir judiciaire - qui, en septembre 2008, rapporta les malversations à grande échelle de l’administration. Mais les critiques les plus sévères s’élevèrent lorsque, après l’élection présidentielle, Ahmadinejad s’abstint d’obéir à l’injonction du Guide. Pendant six jours, Ahmadinejad ne réagit pas à l’ordre de l’ayatollah Ali Khamenei de révoquer Rahim Mashai, nommé vice-président. Une défiance si inconcevable que la Société islamique des ingénieurs - une organisation conservatrice dont Ahmadinejad fut l’un des leaders avant 2005 - avertit le Président qu’il pourrait trouver un destin semblable à celui de Bani Sadr (premier président de la République islamique désavoué par l’ayatollah Khomenei et le clergé au pouvoir).


3. Une morgue vis-à-vis du clergé. L’attitude d’Ahmadinejad agace profondément les religieux, habitués, depuis la révolution de 1979, à s’arroger une large part du pouvoir. Non seulement Ahmadinejad ne leur a offert que deux postes de ministres (Intérieur et Renseignement), mais il a fini par les chasser d’une manière pour le moins cavalière. Et le clergé a d’autres raisons de s’irriter. L’exemple de Rahim Mashai en témoigne. Au cours du premier mandat, quatre marja-e taqlid (grands ayatollahs) et cinquante des quatre-vingt-huit clercs de l’Assemblée des experts lui intimèrent par écrit de congédier son beau-frère. Pourtant, l’un des premiers actes politiques d’Ahmadinejad en accédant une seconde fois à la présidence fut de nommer Rahim Mashai au poste de vice-président.


4. L’inquiétude pour l’avenir de la République islamique. Nombre de conservateurs se demandent aujourd’hui si les politiques engagées par Ahmadinejad ne contribuent pas à l’affaiblissement de la République. La droite proche de Hashemi Rafsandjani, ancien président, n’a pas manqué, durant les quatre dernières années, de lui faire part de leurs préoccupations. Selon eux, Ahmadinejad aurait détérioré la situation économique du pays, aggravé la crise avec la communauté internationale et affaiblit la solidarité au sein du régime. Après l’élection du 12 juin, ces personnes ont trouvé de nouvelles raisons de s’inquiéter. Pour elles, la seule cause du soulèvement populaire inédit contre le gouvernement n’est autre qu’Ahmadinejad. Cette position a été traduite par Mohsen Rezai, ancien commandant des Gardiens de la révolution, lors de l’annonce de sa candidature pour la présidentielle : il affirma que le pays était au bord du «précipice» et que l’Etat avançait dangereusement vers la «désintégration».


Ahmadinejad apparaît aujourd’hui de plus en plus seul, face aux critiques d’une partie des conservateurs, du Parlement, du pouvoir judiciaire, du Conseil de discernement (institution arbitrale présidée par Rafsandjani) et même de ses propres alliés, poussés les uns après les autres dans le camp des opposants. Bien des observateurs estiment que pour affronter cette situation, Ahmadinejad n’aura pour seule solution que de s’appuyer toujours un peu plus sur l’ayatollah Khamenei. Cependant, ce soutien, très coûteux pour le Guide, pourrait ne pas être au niveau de ce qu’il espère et requiert.

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 22:11
l'Iran mobilisé pour conquérir liberté et démocratie. Quelques nouvelles d'importance.


Hossein Ali Montazeri, l'ayatollah dont le rang est le plus élevé dans le clergé chiite iranien,  l'ancien successeur désigné de l'imam Khomeiny avant d'être écarté au profit de Khamenei, représente aujourd'hui la dissidence au plus haut niveau (il fait partie de l'école théologique de Qom).   Dès les premières contestations des élections en Iran, il avait pris position pour soutenir et encourager ses compatriotes à la protestation contre les élections truquées et s'était exprimé pour défendre le respect des droits de l'homme, tant honnis par Khamenei. Il pensait même que si toute possibilité d'expression était confisquée aux Iraniens, cela pourrait ébranler le régime.


Dans un communiqué transmis à l'AFP il déclarait le 25 juin :
“Si le peuple iranien ne peut pas revendiquer ses droits légitimes dans des manifestations pacifiques et est réprimé, la montée de la frustration pourrait éventuellement détruire les fondations de nimporte quel gouvernement, aussi fort soit-il”.

Il a aussi exprimé sa défiance envers le Conseil des gardiens de la Constitution en demandant l'établissement d'« une commission impartiale ayant toute autorité pour trouver une issue acceptable à l'élection ».



Ce grand ayatollah  fait actuellement figure de principal dissident religieux en Iran après avoir critiqué le Guide suprême et demandé la séparation du religieux et du politique, comme le font  du reste de plus en plus de grands intellectuels influents et respectés qui prennent parti pour la démocratie, seul régime susceptible d'assurer les libertés, aussi bien politiques que religieuses et exposent l'universalité des droits de l'homme.

Le pouvoir de Téhéran ne cède pas la moindre liberté face aux demandes de la société.  Le 27 juillet il a interdit  tout rassemblement en hommage à la mémoire des morts de la répression en Iran, auxquels avaient appelés les opposants au 40° jour de deuil, comme c'est la coutume dans l'islam chiite.

Il semblerait même que les parents de Neda aient été arrêtés afin d'éviter qu'hommage lui soit rendu et afin d'empêcher les signes de la présence bien vivante de l'opposition.

Face à cette intransigeance sans faille, le 29 juillet  l'ayatollah  Ali Montazeri a critiqué les dirigeants du pays pour la mort de manifestants en prison, dans une lettre adressée à trois dirigeants de l'opposition.

"Ceux qui sont en prison sont forcés de faire des aveux sous la torture et chaque jour un corps est remis à sa famille", a écrit M. Montazeri dans une lettre en réponse aux dirigeants de l'opposition.

 

 

Mohamad Khatami, l'ancien président réformateur et Hossein Moussavi le candidat malheureux des dernières élections, ont dénoncé ces procès : des "aveux acquis sous la torture", " qui rappellent des tortures moyen-âgeuses", des procès "contraires à la constitution",  "mises en scène"...


La presse a fait état ces derniers jours de la mort de quatre manifestants en prison. Les autorités ont affirmé que deux d'entre eux étaient décédés des suites d'une méningite.

Dans cette lettre au ton particulièrement dur, l'ancien successeur désigné de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, qui avait finalement été écarté du pouvoir, a interpellé les autorités: "Quel crime ont-ils commis, si ce n'est protester pacifiquement contre les irrégularités massives et la fraude lors des élections?"

"Est-ce que la création des Gardiens de la révolution et de la milice islamique (bassidj) avait pour but de tuer ses propres frères et d'opprimer les gens?". (1)

Se disant "très inquiet", il a demandé aux responsables d'avoir recours à "la raison et la loi islamique avant que cette crise n'empire".

Cent quarante manifestants ont été libérés mardi mais 200 autres restent détenus.

Le procureur général du pays, Ghorbanali Dori-Najafabadi, a déclaré mercredi qu'ils seraient libérés pour la plupart d'ici vendredi.


Le mois dernier, L'ayatollah Montazeri avait appelé dans un geste sans précédent à la destitution d’Ali Khamenei, le guide suprême du régime.

Qualifiée " d'historique ", la fatwa de l’Ayatollah Montazeri  a expliqué, dans une allusion à la répression des manifestants, que la torture " est un péché sur le plan religieux et un crime sur le plan juridique. Le peuple courageux d'Iran sait bien comment sont obtenus les aveux télévisés de ses fils emprisonnés. " Le dauphin déchu de Khomeiny a qualifié la façon dont est " guidé " le pays de " tyrannique " avant de conclure par une fatwa (décret religieux) : " N'ayez pas peur (...) Chaque bon musulman a le devoir de s'opposer à l'injustice de ceux qui bafouent ses droits. "


sources radio-canada sources ;  csdhi  ;

(1) aujourd'hui 3 août, on apprend -journal de France-culture- que comparaissent devant les tribunaux des personnalités politiques diverses de l'opposition, arrêtées pour la faute de leur seule existence. Présentés au Tribunal, en pyjama, pieds-nus, ce sont des anciens ministres, ancien vice-président de la république, et autres représentants du peuple, susceptibles d'être des porte-parole si existait quelque démocratie. Ils sont traités  de manière indigne .  ils semblent avoir été torturés.  Ils risquent la peine de mort s'ils sont déclarés  "ennemis de Dieu". Le pouvoir de Téhéran montre qu'il n'entend  tolérer, ni la moindre expression de quelque opinion aussi mesurée soit-elle, ni la moindre existence de quelque contestation politique qui puisse avoir une image, une représentation.  D'où l'importance de l'image et de la diffusion des informations hors d'Iran., ce qui donnait toute son importance aux diffusions des images de l'assassinat de Neda Agha Soltan dont certains wikipédiens pro-islamistes et autres administrateurs imbéciles, voulaient effacer les compte-rendus  sur wikipedia (l'article ne dut sa survie que grâce aux interventions de satellites wikipédiens épisodiques qui ne partagaient pas le jugement des administrateurs-piliers et partisans).

Ce régime ayant largement montré ses potentialités répressives, dictatoriales et terrorisaantes vire au cauchemar le plus complet pour les Iraniens qui n'ont désormais le choix que de se laisser embrigader et devenir des miliciens voyous ou leurs relais, ou d'être réduits au silence le plus complet et vivre dans la peur.


Alithia



note : Je publie ces nouvelles d'Iran, non seulement parce que l'avenir de l'Iran est tout à fait décisif pour le Proche-Orient et pour le monde, parce que ce pays de grande culture qui a dans son histoire une tradition de liberté, est riche de ressources diverses, sa jeunesse qui forme les 2/3 du pays est éduquée, et, comme les femmes qui sont la moitié du ciel comme on sait, elle est largement acquise à la démocratie grâce au contre-exemple donné par l'islamisme théocratique dont l'Iran des mollahs se voulait le chef de file de la révolution mondiale  ; pour toutes ces raisons qui sont à elles seules largement suffisantes ; mais aussi en réponse aux stupidités et ignominies de certains wikipédiens tels Popo le chien un administrateur et bureaucrate -autant dire un petit ayatollah fort bien placé dans la hiérarchie du pouvoir wikipédia- déclarant  l'assassinat de Neda insignifiant, un fait divers dont on ne parlerait plus sous trois jours, et ce qu'il se passait en Iran négligeable et du reste vite effacé par la mort de M.Jackson, (sic) et autres magnifiques saillies qui dénotent un certain esprit.


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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 14:40
Communiqué que publie Amnesty International

Source / auteur : http://www.amnesty.fr

Iran. Déclaration conjointe de Shirin Ebadi et d’Irene Khan


28 juillet 2009

La crise des droits humains en Iran s’aggrave de jour en jour et l’investiture de Mahmoud Ahmadinejad marquant le début de son deuxième mandat de président – qui doit avoir lieu la semaine prochaine – pourrait déclencher de nouvelles actions de protestation et de nouvelles opérations de répression de très grande ampleur, ont déclaré ce 28 juillet Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International, et Shirin Ebadi, lauréate iranienne du prix Nobel de la paix.

« Il y a trois jours, dans plus de 100 villes des quatre coins du monde, des milliers de personnes ont pris part à une journée mondiale d’action pour dénoncer le grand nombre d’arrestations, de faits de violence et d’homicides qui ont émaillé les efforts déployés par les autorités iraniennes afin d’imposer par la force les résultats très controversés de l’élection, a déclaré Irene Khan. Le but était de témoigner notre solidarité à ceux dont les droits sont bafoués en Iran, et de signifier au Guide suprême iranien et aux personnes qui l’entourent que ces violations doivent cesser. Le monde regarde. »


Shirin Ebadi, avocate et défenseure des droits humains la plus éminente d’Iran, se trouve actuellement à Londres à l’invitation d’Amnesty International.

En décembre 2008, les autorités iraniennes ont mis fin de façon sommaire aux activités du Centre des défenseurs des droits de l’homme – une organisation qu’elle a fondée en 2001 –, reprochant à celui-ci son action visant à promouvoir les droits humains et à défendre les personnes détenues et victimes de torture. Au moins trois de ses membres dirigeants – Abdolreza Tajik, journaliste, ainsi que Abdolfattah Soltani et Mohammad Ali Dadkhah, tous deux avocats spécialisés dans la défense des droits humains – sont incarcérés depuis le début des manifestations en rapport avec l’élection. Deux d’entre eux sont détenus à la tristement célèbre prison d’Evin, à Téhéran, mais on ignore où se trouve Mohammad Ali Dadkhah, ce qui suscite de vives craintes concernant sa sécurité.

« Mes collègues ont été pris pour cible en raison de leur travail visant à faire progresser la justice et l’état de droit, et à protéger les droits fondamentaux de tous en Iran, a ajouté Shirin Ebadi, qui s’est vu décerner le prix Nobel de la paix en 2003. Ils languissent désormais en prison comme tant d’autres dans mon pays parce qu’ils défendent des valeurs universelles – les droits à la liberté d’opinion et d’expression, et le droit de faire pacifiquement état de son désaccord sans avoir à craindre d’être arrêté ou agressé par des forces autoritaires telles que les bassidji (miliciens volontaires). »


Irene Khan et Shirin Ebadi ont insisté sur le fait que l’attention et les efforts internationaux ne doivent pas se relâcher, quel que ce soit le degré d’intransigeance affiché par les autorités à Téhéran.

« La population iranienne a plus que jamais besoin d’un soutien international, à l’heure où les divisions politiques à Téhéran se creusent, a estimé Shirin Ebadi. L’attention et les pressions internationales doivent être maintenues et renforcées si l’on souhaite qu’elles aient un impact sur ceux qui sont au pouvoir à Téhéran. »

« En particulier, les Nations unies doivent jouer un rôle plus clair et décisif, a préconisé Irene Khan. Par l’intermédiaire de ses mécanismes, de défense des droits humains notamment, l’ONU doit enquêter sur les violations perpétrées actuellement en Iran et recenser les éléments qui pourront un jour servir à obliger les responsables présumés de ces atteintes à rendre des comptes. »


Shirin Ebadi est actuellement à Londres dans le cadre d’une action internationale visant à mettre en lumière les atteintes aux droits humains commises en Iran, mais aussi afin de soutenir l’action mondiale qu’Amnesty International s’apprête à lancer afin de prendre la défense du CDDH et de ses membres, et de réclamer que le Centre soit autorisé à rouvrir et à poursuivre son travail.

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 01:25


Une video d'un discours privé d'Ahmadinedjad, tenu dans un cercle religieux étroit,  où il dévoile en termes religieux et messianiques ses desseins mégalomaniaques pour l'Iran et pour le monde au nom de Dieu qui le guide.




Dans une video tout à fait exceptionnelle parvenue d'Iran dans la clandestinité et transmise par une iranienne à Bernard-Henri Levy qui la publie, on voit Ahmadinedjad s'exprimer. Cette video a réussi à capter la conférence d'Ahmadinedjad  devant le cercle restreint des islamistes les plus radicaux et les plus illuminés, soit le cercle de  l’Ayatollah Mesbah Yazdi.  Ahmadinedjad parle de la révolution islamique qui vient et qui va radicaliser la révolution iranienne qu'il voit triompher à l'échelle mondiale , une révolution destinée à l'islamisation du monde entier .

En termes mystico-messianiques il annonce un grand bouleversement imminent et il remercie les Talibans pour leur aide qui ont contribué à sa victoire, acquise par les moyens que l'on sait.


La video clandestine est publiée par BHL. Libération donne des explications .



Ce sont des informations que devrait publier wikipedia, de même que les précédentes données sur le blog,  ce qu'elle gardera évidemment de faire.


Alithia
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 00:54
Neda Agha-Soltan


Neda, 26 ans, étudiante en philosophie, musicienne, tuée par les milices d'Ahamadinedjad le 21 juin. La video de sa mort a fait le tour du monde. Neda est devenue le symbole du martyr du peuple iranien.

Hommage à Neda , ce très beau portrait qui demeurera dans nos mémoires , ce regard de Neda comme posé sur nous, qui nous rapproche de l'Iran.



  neda-agha-soltan_47642233.jpg
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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 14:06


C'est la dernière nouvelle : dans une lettre à une copine négationniste de Dieudonné, Ginette Hass-Skandrani qui est aussi une copine de Carlos,  le terroriste Carlos , condamné et actuellement emprisonné pour de multiples attentats ayant faits plusieurs morts, apporte son soutien à Dieudonné, au nom de la "cause palestinienne" soi-disant. On peut douter que les Palestiniens aient besoin de tels soutiens.  Espérons-le pour eux du moins.


Le terroriste Carlos soutient Dieudonné

«Comptez sur mon vote symbolique», écrit Carlos depuis sa cellule, dans une carte adressée à l'une des colistières de Dieudonné, Ginette Hess Skandrani, co-fondatrice des Verts. [1]


Dans son communiqué, la liste antisioniste «remercie le camarade Illich Ramirez Sanchez dit Carlos de son soutien et forme le voeu que son extradition au Vénézuela se concrétise enfin».

Illich Ramirez Sanchez, dit Carlos, né en 1949 au Venezuela, a été renvoyé devant la cour d'assises spéciale de Paris le 4 mai 2007 par le juge Jean-Louis Bruguière pour des attentats contre le train Toulouse-Paris «Le Capitole», le 29 mars 1982 (5 morts), le siège du magazine Al-Watan Al-Arabi, rue Marbeuf à Paris le 22 avril 1982 (1 mort), la gare Saint-Charles de Marseille (2 morts) et un TGV à Tain-L'Hermitage (3 morts) le 31 décembre 1983.

La liste Dieudonné se présente seulement en Ile-de-France. Dieudonné a été condamné par le passé pour ses propos sur la Shoah, et la liste est soupçonnée d'être antisémite, ce dont elle se défend.

(Source AFP)  vu sur Libération

 

 



Alithia

[1] note sur Ginette Hess Skandrani :


  Exclue des Verts dont elle était fondatrice, pour  cause d'antisémitisme, elle a écrit sur site négationniste Aaargh (interdit en France),  et participe à divers autres sites violemment antisémites dont il est inutile de donner le nom pour leur faire de la publicité. Elle a également soutenu le négationniste Roger Garaudy. Une belle recrue sur la liste Dieudonné, celle-là aussi.

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 14:42



Rachida Dati remplit l'actualité de ses bourdes et de son agressivité gaffeuse, en utilisant le site du ministère pour ses règlements de comptes personnels.






Vu sur le site de Maître Eolas, éminent avocat au blog bien connu.  Sous le titre Pétage de plomb à la chancellerie il se demande si Dati écrit elle-même ou si un hacker a pu lui jouer des tours, tant on croit rêver, au vu de la manière dont elle  riposte par une attaque personnelle à Elisabeth Guigou qui avait estimé,  sur une radio, qu'elle avait "gâché ses chances" par manque de travail et autoritarisme Dati évoque à plusieurs reprises  le "manque d'intelligence"  de Madame Guigou. On se demande comment il est possible qu'une Ministre se comporte comme une vulgaire internaute (du genre wikipédien) 


Eolas écrit : " Ou un hacker fait des siennes, ou le Garde des Sceaux est en train de pêter un câble en direct."



En effet, sur le site du ministère de la justice, on peut lire les deux communiqués de Madame Dati, intitulés "réponse à Madame Guigou", le premier  et le  second permettent de se demander si elle mesure bien qu'elle est encore, officiellement du moins, Garde des Sceaux, avant de se jeter dans des pugilats bas de gamme en des termes injurieux pour la personne cible de sa colère, sur le site du ministère, comme si, elle n'avait pas accès aux media pour s'exprimer.  Ce type de règlement de comptes via le site officiel du ministère est tout à fait inédit.

Rachida Dati  ainsi récidive. Elle avait en effet déjà utilisé le site officiel du ministère précédemment, pour attaquer Elisabeth Guigou de manière personnelle , à propos de l'affaire Burgaud et pour défendre avec un certain parti-pris, des contre-vérités, comme l'indique le site Rue89 où Marilyse Lebranchu s'étonne de
la transformation d'un instrument institutionnel de communication en support publicitaire de l'UMP qui polémique avec le PS.

 



Alithia

 

note : C'est un sujet annexe à wikipedia, soit, mais qui mérite de figurer dans la rubrique des news, dis-je pour les inquiets que je dérive hors de mon sujet [qui n'est pas  le mien, ni le seul : ni une exclusivité ni exclusif de ce qui peut être rapporté en contra-position].

 

 

au cas où ces courriers viendraient à disparaître , je les enregistre :

1er communiqué :

''Réponse à Madame Elisabeth Guigou Communiqué de presse

Rachida Dati renvoie les Français au bilan d'Elisabeth Guigou en tant que Garde des Sceaux

L'arrogance d'Elisabeth Guigou est révélatrice de l'attitude hautaine de certains socialistes vis-à-vis des souffrances de nos concitoyens dans leur vie quotidienne.

Je renvoie les Français au bilan d'Elisabeth Guigou en tant que Garde des Sceaux : un taux record de délinquance +17%; des taux records de suicide en détention (125 suicides en 1999), et de mineurs incarcérés (975 en juillet 1999 contre 698 en avril 2009), un taux inacceptable de détention provisoire (40% des personnes en prison en 1998 contre 26% aujourd'hui), le taux record de fermetures de places de prison sans nouvelles ouvertures (497 places fermées contre près de 9 000 places créées entre mai 2007 et 2009).

Je laisse le soin aux Français de juger de la grandeur d'Elisabeth Guigou en tant que ministre de la justice.

Rachida Dati''

2nd communiqué :

''Réponse à Elisabeth Guigou (suite) Communiqué de presse

Compte tenu de l'intelligence de Mme Guigou, celle-ci devrait déroger au principe archaïque selon lequel tout prédécesseur mésestime ses successeurs. Rachida Dati''

 

 

Les  propos d'Elisabeth Guigou sur Europe1 vers 8 heures 20 en réponse aux questions de J P Elkabbach :

  • " Ça ne sert à rien de construire de nouvelles prisons si, en même temps, on vote des lois comme les peines planchers qui ne visent qu'à les remplir davantage ",

Elisabeth Guigou, a dénoncé " l'inflation des détentions provisoires". A la question "Rachida Dati a-t-elle été un grand ministre de la Justice ?", l'ancienne Garde des Sceaux (1997-2000) a répondu :

  • " Non. Elle a gâché ses chances, qui étaient grandes. Par désinvolture, par autoritarisme mal placé, par incompétence aussi. Elle n'a pas assez travaillé. J'avais de la sympathie pour elle, mais c'est fini."


______________________


Le précédent en date du 27 avril 09 :

" Mme Guigou a cru pouvoir mettre en cause la Chancellerie alors que celle-ci n’avait aucun moyen de connaître cette situation remontant à plusieurs années et qu’aucun des membres du CSM ne connaissait. Cette attaque est indigne. Mme Guigou, porte une lourde responsabilité, avec le parti socialiste, dans la dégradation de la confiance des français envers leur justice ; elle n’a porté, lorsqu’elle était Garde des Sceaux, aucune des réformes qui auraient pu éviter cette dégradation. Elle n’a pas réformé le CSM, alors qu’il s’agissait pourtant d’un des points du programme de François Mitterrand et de Lionel Jospin. "

 


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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 16:15


J'apprends par le Canard Enchaîné que le projet du "Grand Paris" que concocte Sarkozy, se chiffre en milliards d'euros, de l'ordre de centaines de milliards selon les estimations des experts... dont ne dispose pas l'Etat, pour faire s'étendre Paris jusqu'à la mer : Le Havre port de Paris. Des constructions multiples sont prévues sans rogner sur les terres rurales protégées en Île de France. Comment est-ce possible ? Un cabinet d'architecte consulté propose la solution de génie de construire près des autoroutes après avoir fait sauter la loi qui interdit de construire à moins de 100 mètres de celles-ci, et de construire en zones inondables y compris les zones rouges.  Pour cela il faudra prévoir "une préparation de la population à vivre en zone inondable" : apprenez à vivre sous l'eau, citoyens, vous avez encore quelques années devant vous pour réaliser cette adaptation. Et bien entendu, seront revues toutes les règles d'urbanisme. Qui a parlé de mégalomanie ?


Il paraît aussi que Sarkozy qui se vantait il y a peu que "lorsqu'il y a une grève on ne la voit même pas" et "personne n'en parle", considère que les manifestations du 1° mai n'étaient pas si importantes que cela ce qui prouverait en conséquence  "le soutien des Français à sa politique" dixit le porte-parole de l'Elysée. Auto-conviction et auto-congratulation sont devenus une manière de gouvernement.

Un dessin dans Charlie-hebdo sous le titre "Liebermann en Europe, le Pape en Israël", où l'on voit sur un aéroport respectivement Avigor Liebermann, chef de file de l'extrême-droite israélienne et ministre, et le Pape, chacun avec un masque sur le visage, se diriger dans des directions opposées, le premier vers l'Ouest, le second vers l'Est. Des témoins de la scène demandent : c'est pour se protéger de la grippe ces masques ?  Non, c'est pour éviter qu'ils disent des conneries.


Alithia
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 18:43

Sarkozy ne rêve que de se voir reconnu par Obama, pris en photo à côté d'Obama, grandi grâce à Obama, bénéficier de la popularité d'Obama. Malheureusement pour lui les choses ne se passent pas comme il aimerait. Obama l'évite, et Sarkozy accumule les gaffes qui sont loin d'être innocentes.

Lors des rencontres du G20, Obama fait escale à Londres où il rencontre Gordon Brown, à Prague où il rencontre le nouveau président de l'Union Européenne,  mais pas à Paris où il ne rencontre pas Sarkozy. Une réunion est prévue à Strasbourg. Sarkozy fait boucler la ville qui se retrouve comme en état de siège, relégant la population et les manifestants, dans un périmètre extérieur , empêchant toute rencontre entre Obama  et les Français. Exactement comme il fait lors de ses déplacements : pour éviter toute contestation  et toute photo de quelque contestation de sa personne, pour éviter  toute rencontre avec les citoyens là où Sarkozy passe, la ville est bouclée, quadrillée par la police, en état de siège, pour éviter que notre monarque rencontre le peuple, soigneusement tenu à distance et prié de garder le silence pour épargner les oreilles délicates du souverain qui ne doit pas savoir que ça ne se apsse pas exactement comme cela en démocratie.

Tandis que Strasbourg est une ville morte lors du passage d'Obama, Prague accueille celui-ci dans un immense rassemblement : 300 000 personnes sur la place principale  de Prague acclament Obama. Quel contraste avec le style Sarkozy  !

Mais revenons en arrière. Sarkozy court après Obama et espère, demande, un rendez-vous avec une insistance qui devient gênante, mais n'obtient rien. Manifestement il n'a pas la confiance du nouvel homme politique que l'Amérique s'est donnée pour Président, Barack Obama.

Un article du Nouvel Obsertvateur nous apprend les mesquineries, le mauvais goût et même les mensonges, mis en oeuvre par notre Président pour tenter, mais en vain, de rencontrer le Président des U.S.A.  Ce qu'il se passe dans les coulisses est stupéfiant. Du mensonge comme méthode pour (ne pas) arriver à ses fins.


Voici un extrait de l'artice de Vincent Jauvert  dans   Le Nouvel Observateur.


" C'était à la mi-novembre, une semaine après l'élection de Barack Obama. Nicolas Sarkozy tient absolument à être le premier à rencontrer le nouveau «taulier de la planète», comme il dit. Alors il utilise tous les moyens pour l'appâter. Voici l'affaire. Le 13 novembre à l'Elysée, Nicolas Sarkozy reçoit le Prix du courage politique pour son action dans la guerre russo-géorgienne. Il est ravi, il se lâche. Dans son discours, il accuse George Bush, son ami devenu si encombrant, de ne pas l'avoir soutenu dans ce conflit. » Je me souviens, raconte-t-il, de l'appel du président américain me disant, la veille de notre départ pour Moscou : «N'y va pas, [les Russes] veulent aller à Tbilissi, ils sont à 40 kilomètres. N'y va pas.»» A la Maison-Blanche, où Bush est toujours là, c'est la stupeur et la colère. Car tout cela est faux.


Procédure exceptionnelle, Steve Hadley le conseiller à la sécurité du président américain, convoque dans son bureau l'ambassadeur de France aux Etats-Unis Pierre Vimont. Au diplomate français, très mal à l'aise selon plusieurs sources, il présente quelques feuillets : la transcription de la conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy et George Bush, ce fameux week-end d'août. Or, loin de dissuader Nicolas Sarkozy dans son entreprise russo-géorgienne, le président des Etats-Unis l'a au contraire vivement... encouragé. «Vas-y, a-t-il dit en réalité, tu as raison, je te soutiens.» Le mensonge du chef de l'Etat français est patent et gravissime pour les relations entre Paris et Washington - présentes et à venir. «Nous commencions à peine à prendre les rênes et voilà ce que nous avons trouvé en haut du dossier Sarkozy : l'affaire du coup de fil à Bush, dit un proche de l'équipe d'Obama. Cela ne nous a pas vraiment mis en confiance.»



Cette confiance, un autre épisode typiquement sarkozien l'ébranle davantage encore deux mois plus tard. Cette fois la scène se déroule à Munich, quelques jours après l'investiture de Barack Obama. Le 7 février, son vice-président Joe Biden vient présenter les grands axes de la nouvelle politique étrangère des Etats-Unis lors d'une conférence internationale sur la sécurité. Pour l'occasion, Nicolas Sarkozy, qui malgré deux mois d'efforts répétés n'a toujours pas réussi à rencontrer Barack Obama, est venu s'entretenir avec le numéro deux de la Maison-Blanche. Il va commettre une autre bévue. Avant l'allocution de Joe Biden, le chef de l'Etat français prononce lui-même un discours. A l'évidence, il veut plaire à son auditoire américain. Il en fait trop. Evoquant le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, il parle plusieurs fois de la «famille occidentale», ce qui agace l'équipe Obama-Biden, qui n'emploie jamais cette expression.


Et puis Sarkozy ne peut s'empêcher de vouloir faire étalage de ses contacts avec la nouvelle administration. Alors il déclare tout de go qu'il a déjà lu le discours que Joe Biden s'apprête à prononcer quelques minutes plus tard. Le vice-président des Etats-Unis est estomaqué, il n'en revient pas d'un tel manque de savoir-vivre diplomatique. «Vous étiez censé dire des choses plus agréables à mon endroit», lancera-t-il publiquement à Nicolas Sarkozy pendant son speech. "


Pour lire l'article en entier Le Nouvel Observateur.


Wikipedia la conformiste, la reine de la désinformation osera--telle publier ces informations ?


Alithia
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 18:00



Une bonne nouvelle : nous sommes encore en démocratie, au moins partiellement . Le droit et les institutions garantes de la démocratie sont encore actifs et dignes d'être respectés.

Le Conseil d'Etat fait la leçon à  Sarkozy. Il a décidé hier que le temps de parole de notre omni-président dans les media serait désormais pris en compte, parmi les interventions politiques qui s'y tiennent.    Et il va donc falloir  -enfin- que Sarkozy se conforme au droit et à la Constitution.

Le Conseil d'Etat vient de le retoquer le Président par un rappel salutaire à l'existence du droit dans notre pays -ainsi que le CSA par la même occasion, car ce dernier n'avait rien remarqué de l'omni-présence de Sarkozy dans les media.- Désormais  le temps de parole de Monsieur "je suis partout" sera décompté pour ses interventions dans les media, dixit le Conseil d'Etat.






Libération écrit :

C'est aussi une grosse claque pour le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et son président, Michel Boyon, qui se voient renvoyés dans les cordes pour «erreur de droit», le Conseil d'Etat estimant que le CSA ne peut «exclure par principe toute forme de prise en compte des interventions du président de la République et de ses collaborateurs dans les médias».

En effet le Conseil d'Etat  énonce que  «le chef de l'Etat est donc en pratique "l'homme d'une politique"». Résultat : «Il paraît difficile de considérer que la parole présidentielle est, par nature et toujours, neutre.»

source Libération


Verra-t-on cette information dans wikipedia, la reine du conformisme et de la désinformation ?

 
Alithia
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