L'article est essentiellement composé d'une seule partie qui développe cette thèse cnsistant à nier l'antisémitisme du Mufti à l'époque du Protectorat anglais et lorsque le nazisme s'installe en Allemagne.
Le thème des relations du Mufti avec le nazisme, n'est tout simplement pas traité : page blanche.
Histoire de la rédaction négationniste de cette histoire sur wikipedia.
Premièrement a été compoé un article sur le grand Mufti de Jérusalem, collaborateur actif des nazis, qui rencontra Hitler en personne et les plus hauts dignitaires nazis pour s'assurer de leur aide afin d'éviter l'implantation de colonies juives dans la Palestine mandataire, et qui alla jusqu'à recruter lui-même une division SS (la 13° division Handschar) composée de musulmans bosniaques et albanais qui se livrèrent à de terribles massacres en Serbie, ce pourquoi, après la guerre, le Mufti fut jugé et considéré comme un criminel de guerre .
Cet article va être entièrement expurgé de tous les éléments d'histoire qu'il contient et en particulier qui accusent le Mufti nazi pour son oeuvre extrêmement active auprès des nazis. Purge accomplie essentiellement par un seul contributeur, Ceedjee, qui précisément, sur la page de discussion de l'article met en doute que le Mufti ait pu être antisémite (sic)
La révision de l'article commence avec la suppression de la catégorie "islam et antisémitisme" : la catégorie va être supprimée de wikipedia, puisque, comme chacun sait l'antisémitisme n'existe pas dans le monde islamique, pour wikipedia du moins. Voir cete classification concernant l'antisémitisme. Pour wikipedia, il n'existe qu'en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, c'est tout comme on peut le vérifier.
La révision se poursuit en prenant le tour d'une suppression drastique qui ressemble à une destruction où disparaît purement et simplement l'essentiel de la rédaction de l'histoire, à partir du moment où arrive "Ceedjee" l'artisan de la purge, qui appose le bandeau "incomplet" le 5 avril 2007 (voir historique) et sous ce prétexte qui s'avère fallacieux, au lieu de compléter, supprime tout ce qui suit :
" Amin al-Husseini, Grand mufti de Jérusalem, il s'impose à la fin des années 1920 comme le principal leader anti-sioniste dans la Palestine sous mandat britannique.
On raconterait qu'en 1933, au moment de l'accession de Hitler au pouvoir, al-Husseini envoya un télégramme à Berlin et s'adressa au consul général allemand de la Palestine sous mandat britannique déclarant qu'il était impatient de s'occuper de diffuser et d'étendre l'idéologie national-socialiste au Moyen-Orient et spécialement en Palestine, ce pourquoi il offrait ses services. L'offre fut d'abord rejetée car l'Allemagne à ce moment ne voulait pas s'affronter au Royaume-Uni. Toutefois il rencontra le mois suivant le-dit Consul allemand en Palestine, Karl Wolff pour lui dire combien il approuvait le boycott anti-juif en Allemagne, et pour lui demander expressément de ne pas envoyer de Juifs en Palestine. Dans l'année al-Husseini demanda son aide au Consul d'Allemagne, pour créer un parti national-socialiste arabe en Palestine. On raconterait aussi qu'en 1933, avec le fait que l'immigration juive passe de 9 500 en 1932 à 30 000 en 1933, Hadj Amin dit, dans un discours à Jérusalem : "le plus dangereux ennemi du monde arabe est Hitler parce qu'en persécutant les Juifs en Allemagne, il consolide le sionisme en Palestine".[3]
D'abord Hitler ne se montre pas intéressé par l'offre du Mufti. Les nazis ne voient pas négativement l'émigration juive en Palestine, pensant que ceux-ci « ne pourront pas s'y enraciner», cf le journal du parti national-socialiste, Angriff. [cf B. Lewis, Sémites et antisémites, Fayard, 1987, p. 180] « les Arabes les liquideront. » Le Mufti persiste en juillet 1937, il rencontre le Consul d'Allemagne Doehle à Jérusalem, et demande une aide de l'Allemagne pour combattre les juifs. Il envoie un délégué à Berlin, pour le représenter et bénéficier d'un contact permanent. En juillet 1937, le rapport Peel, fait changer Hitler qui à partir de là décide de s'allier avec les Arabes contre les Britanniques.
Et à partir de là également al-Husseini s'engage effectivement au coté de l'Allemagne nazie contre l'occupant britannique. Il appelle à la guerre sainte contre les Britanniques, mais sans grand succès.
Il est établi qu'il a rencontré le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann en septembre ou octobre 1937. Eichmann étudiait alors la possibilité de déporter des Juifs en Palestine ce contre quoi le Mufti est intervenu pour l'en dissuader.
On le soupçonne d'avoir recruté pour l'armée allemande une division SS composée de musulmans bosniaques et albanais qu'il a passé en revue, en Croatie et ailleurs. Il s'agit de la 13e division SS de montagne Handschar. Cette division se rendit célèbre pour ses massacres particulièrement barbares en Yougoslavie, ce pour quoi le Mufti fut considéré comme un criminel de guerre après la guerre.
Il rencontra à Berlin durant la guerre, en 1941, les plus hauts responsables nazis, dont Hitler lui-même et Joseph Goebbels, au sujet de la situation en Palestine.
En effet, le 10 mai 1941, depuis l'Irak où il s'était installé avec le Haut Comité arabe au complet, après l'assassinat de l'envoyé britannique pour la Galilée, il lança une fatwa déclarant la guerre sainte contre les Britanniques, les accusant d'avoir profané la Mosquée Al-Aqsa. Cette fatwa fut retransmise par les radios des pays de l'Axe. Mais il échoua à soulever tous les musulmans contre les Britanniques et partit se réfugier en Allemagne nazie. De là, il diffusait à la radio la propagande en faveur des nazis. Il s'est dépensé sans compter pour empêcher que les Juifs persécutés puissent, pour échapper à l'extermination, émigrer en Palestine.
À Berlin, il rencontra le dirigeant SS Himmler. Sa conversation avec Hitler, re transcrite, a donné lieu à publication après la guerre. Le grand Mufti remercie le Führer pour la sympathie dont il témoigne envers la cause arabe, et palestinienne en particulier... "Les pays arabes sont fermement convaincus que l'Allemagne va gagner la guerre, dit-il. Al-Husseini affirme à Hitler que "les Arabes sont les alliés naturels de l'Allemagne", puisqu'ils ont "les mêmes ennemis, les Anglais, les juifs et les communistes"... Ils sont donc prêts à coopérer de tout cœur avec l'Allemagne et à participer à la guerre, [Compte rendu de l'entretien entre le Führer et le grand Mufti de Jérusalem le 30 novembre 1941, Documents on German Foreign Policy, 1918-1945, cité dans Walter Laqueur, The Israel-Arab Reader, Penguin Books, 1970, pp. 106-107. ]notamment en constituant une légion arabe...
Hitler promet à al-Husseini, « qu'une fois que la guerre contre la Russie et l'Angleterre sera gagnée, l'Allemagne pourra se concentrer sur l'objectif de détruire l'élément juif demeurant dans la sphère arabe sous la protection britannique». [Cité par K. Timmerman, op. cit., p. 109] Dans ses émissions depuis Berlin, il incite les Arabes à « tuer les juifs » et fait l'éloge de la « solution finale ». « Si, à Dieu ne plaise, l'Angleterre était victorieuse, les juifs domineraient le monde», déclare-t-il ainsi le 11 novembre 1942. «Mais si l'Angleterre et ses alliés sont vaincus, la question juive, qui constitue pour nous le plus grand danger, sera définitivement résolue. » Résolution de la « question juive », qui est terminologie nazie, signifiant disparition des Juifs.
Obnubilé par la « question juive », al Husseini intervient à plusieurs reprises pour empêcher des projets permettant d'échanger des juifs contre des prisonniers ou de l'argent. Lorsque Adolf Eichmann envisage d'échanger des prisonniers allemands contre cinq mille enfants juifs, et d'envoyer ces derniers en Palestine, -l'accord du gouvernement britannique étant acquis-, al-Husseini s'oppose personnellement et obtient d'être entendu. Les enfants seront déportés dans les camps de Pologne [Paul Longrear et Raymond McNemar, « The Arab/muslim nazi Connection», cité dans K. Timmerman, op. cit., p. 110. ].
En 1943, al-Husseini est chargé de mission en Yougoslavie où il organisa la 13° division des Waffen SS, composée de musulmans entraînés en Allemagne par les nazis et encadrée par des Allemands. Elle accomplit la plupart des massacres contre les Juifs bosniaques et détruisit de nombreux villages serbes et églises .
Heinrich Himmler écrivit à ses officiers le 6 août 1943 : « [Les musulmans] ont répondu à l'appel de leurs chefs musulmans et sont venus à nous à partir de leur haine pour l'ennemi commun judeo-anglo-communiste et par le respect et la fidélité pour celui qu'ils respectent par-dessus tout, le Führer, Adolf Hitler. Il n'y a pas à mettre en discussion le moins du monde les droits particuliers accordés aux Musulmans dans ces cercles... Heil Hitler!»
Les préoccupations de al-Husseini étaient centrées sur les Juifs. Dans la protestation annuelle contre la déclaration Balfour, qu'il mit en scène dans le grand hall de la Luftwaffe, à Berlin, en 1943, il s'attaqua à « la conspiration anglo-saxonne et juive », selon ses termes, et déclara que le Traité de Versailles était un désastre à la fois pour les Allemands et les Arabes. Mais les Allemands, eux, déclara-t-il, savaient se débarrasser des Juifs.
Le 1er mars 1944, il ajouta dans un message radiophonique diffusé depuis l'Allemagne nazie : «Arabes, soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs là où vous les trouverez. Cela est agréable à Dieu, à l'Histoire, et à la religion. Cela sauve votre honneur.»
Son approbation de la solution finale (extermination des Juifs par les nazis) et l'aide qu'il y avait apportée, lui valurent une mise à l'écart durable après la Seconde Guerre mondiale. Il fut alors, déclaré criminel de guerre, avant de se réfugier en Égypte.
Dans ses Mémoires, il rapporte un entretien avec Hitler, révélant ses objectifs : « la condition fondamentale que nous avions posée aux Allemands pour notre coopération était d'avoir les mains libres dans l'éradication de tous les Juifs, jusqu'au dernier, dans la Palestine et le Monde arabe. J'ai demandé à Hitler (référence à la rencontre du 28 novembre 1941) qu'il me donne son engagement explicite pour nous permettre de résoudre le problème juif d'une façon conforme à nos aspirations nationales et raciales et correspondant aux méthodes scientifiques inventées par l'Allemagne dans son traitement des juifs. J'eus la réponse suivante : "les Juifs sont à vous" ».
Walter Reich, directeur du United States Holocaust Memorial Museum de 1995 à 1998, raconte à son propos : In 1941, the Grand Mufti of Jerusalem, Haj Amin al-Husseini, met with a number of Nazi leaders, including Adolf Hitler and Heinrich Himmler, hoping to get them to side with the Arab cause and even to extend anti-Jewish measures to the Jews in Palestine. In his meeting with Hitler in November 1941, al-Husseini obtained the statement from Hitler that "Germany's objective [is]...solely the destruction of the Jewish element residing in the Arab sphere." The phrase used by Hitler in this conversation, "Vernichtung des...Judentums," is one that was used in connection with the Holocaust. Moreover, al-Husseini worked to stop the rescue of Jews, engaged in broadcasts for the Germans, and in 1943 helped organize a Bosnian Muslim division of the Waffen SS that was implicated in atrocities against Jews, Serbs and others in the Balkans. (Source : [17]) soit : » al-Husseini obtint l'engagement de Hitler que l'objectif de l'Allemagne était uniquement la destruction des Juifs résidant dans la sphère arabe »
À la libération, il fut considéré par le gouvernement français comme le cerveau de l'espionnage allemand dans tous les pays musulmans[4]
Il fut considéré comme un criminel de guerre. Emprisonné, il réussit néanmoins, avec l'aide d'al-Banna, le fondateur des Frères Musulmans, à se libérer pour regagner l'Égypte.
En effet, depuis la fin de la guerre, al-Banna entretenait des contacts avec la Ligue arabe pour s'occuper de al-Husseini. Episode rapporté par Tariq Ramadan rappelant que son grand-père a «préparé et organisé l'exil politique [de Husseini] en Égypte en 1946». [T. Ramadan, "Aux sources du renouveau musulman", p. 206, n. 60.]
Les liens entre le Mufti Hadj Amin Al Husseini, les Frères musulmans et l'Allemagne correspondaient à une convergence idéologique et politique, dont témoignent de nombreuses déclarations. Les Frères musulmans sont les seuls à avoir établi une véritable alliance avec le Mufti, alliance fondée sur "leur haine commune des Juifs".
Les archives du haut commandement de l'armée allemande saisies par les Alliés aurait révélé que c'étaient les fonds mis à la disposition du Mufti par l'Allemagne nazie qui lui avaient permis d'organiser et de mener à bien la «révolte de Palestine» dans les années 1936-1939 [voir Paul Giniewski, De Massada à Beyrouth, une leçon d'histoire. Presses universitaires de France, 1983.]
Il est interdit en Palestine par les Britanniques. Il se réfugie en France puis au Caire. Il est accepté par la Ligue Arabe en tant que représentant des Palestiniens. Il est impliqué dans le procès Eichmann. Le Jerusalem Post publie pendant plusieurs semaines des articles traitant de ses liens avec le Nazisme. Selon Pappé, le restriction britannique ne porte plus que sur Jérusalem mais il ne se rend pas en Palestine. Il gère mal le dossier palestinien auprès de l'unscop. Il ne fait pas l'unanimité dans le monde palestinien (rivalités de clans à Jérusalem, déni de reconnaissance dans les autres villes et villages)."
[notes de wikipedia, désactivées]
On remarquera quelques conditionnels et formules de mise en doute, insérées par des wikipédiens, sans raison valable. L'ensemble de ce passage est supprimé, ce qui donne l'article expurgé, tel qu'on peut le lire maintenant, d'où toute référence à l'histoire a disparu, pour ce qui est du nazisme. La méthode est plus que grossière. Aucun wikipédien ne réagit.
L'oeuvre de réécriture négationniste opérée par Ceedjee peut se vérifier ici.
On voit à gauche en caractères gras tout ce qui a été supprimé, bibliographie comprise . On observera la bibliographie finale, à soi seule parlante, et a fortiori comparée à celle qui a été supprimée.
" L'historiographie israélienne dépeint le Mufti comme un antisémite viscéral -Voir Joseph Schetchman et Moshe Perlman dans la bibliographie- . Il conserve encore largement cette image aujourd'hui en occident, particulièrement en Israël.
Dans une étude consacrée au rôle et à l'usage de la Shoah dans le sentiment nationaliste israélien, l'historienne Idith Zertal remet en cause l'image antisémite du Mufti [c'est ce qui s'écrit sur wikipedia] et considère qu'« une description plus correcte le ferait apparaître comme un leader palestinien nationaliste-religieux fanatique (...) » Idith Zertal, ''Israel's Holocaust and the Politics of Nationhood''.
On doit retenir que l'antisémitisme du Mufti, c'est une image. (sic)
Qui aurait été créee par les Israéliens (re-sic) ce qui est notoirement faux car de nombreux historiens européens, américains, ont établi cette histoire dont ils citent des documents d'archives existants et publiés, y compris sur internet (une recherche rapide permet de les trouver)
Et que de plus le nazisme et l'antisémitisme du Mufti serait nié par Idith Zertal, ce qui est totalement faux. Idith Zertal ne nie absolument pas le nazisme du Mufti, pas plus que son antisémitisme bien sûr. En revanche, si on lit son livre, ce que n'a pas fait le rédacteur de l'article qui l'utilise indûment, on s'apercevra qu'elle étudie les mythes fondateurs d'Israël pour en analyser, et souvent contester, les effets et la légitimité, en particulier le recours à la Shoah comme un mythe fondateur dont elle récuse qu'il puisse être utilisé à titre de justification d'une politique présente de l'Etat d'Israël. Le travail d'I. Zertal est tout à fait intéressant et important, sauf qu'il n'autorise pas la soi-disant référence, qui lui est faite. Ce que dit Zertal n'a simplement rien à voir avec ce que le rédacteur de wikipedia, Ceedjee, lui fait dire en une magnifique falsification (comme Dieudonné l'avait fait avant Ceedjee, utilisant la même Idith Zertal, pour lui faire dire des choses jamais dites ; ce pourquoi il s'est retrouvé devant le tribunal et condamné pour antisémitisme).
En quoi, du reste, taxer le Mufti de "fanatique" apporterait-il la preuve d'un démenti de son engagement nazi et antisémite ? Serait-ce donc que le fanatisme est incompatible avec l'antisémitisme ?
Comme citation à l'appui, ce n'est guère démonstratif.
Cet article rédigé par Ceedjee prétend donc pouvoir effacer la vérité historique largement établie quant à l'engagement nazi du Mufti en effaçant toute l'explication, puis il invoque le nom d'un auteur dont il cite seulement une courte phrase qui ne signifie pas ce qu'il lui fait dire. Un travail d'historien ne peut évidemment pas nier ce qui est établi et fort connu et qui repose sur de nombreux documents d'archives. Cette phrase de l'historienne invoquée ne nie pas plus le nazisme du Mufti, que son antisémitisme, et le livre de Zertal que Ceedjee n'a pas lu et qu'il falsifie grossièrement, non plus. On y chercherait en vain ce que Ceedjee lui fait dire.
On appréciera la rigueur de la méthode,
La même phrase de Zertal est reprise ensuite en introduction de l'article suivant qui prétend traiter du sujet "al-Husseini et l'antisémitisme", créé à seule fin de nier l'antisémitisme du Mufti avec la même présentation falsificatrice.
Jamais le livre de Idith Zertal n'est résumé ni pris en compte. Le rédacteur ne l'a manifestement pas lu. Il prélève une phrase de quelques mots, hors de leur contexte, et cités pour affirmer une contre-vérité en prêtant de manière fallacieuse à l'auteur une intention qui est un contre-sens par rapport à son travail. Ces quelques mots interprétés de manière déformante, suffiraient-ils à abolir le travail de très nombreux historiens (dont le nom a été retiré de la bibliographie par Ceedjee) et à blanchir le Mufti nazi de son engagement et de son antisémitisme bien connus et largement établis ?
En parallèle et après avoir expurgé tout ce qui concerne le nazisme, le même Ceedjee va donc fabriquer un article " al-Husseini et l'antisémitisme" que ne vise qu'à disculper le Mufti, répétant la même opération que dans l'article précédent ou Idrith Zertal est utilisée, pour nier l'antisémitisme d'al-Husseini.
[source de l'article cité ]
Pas antisémite le Mufti ? Il faut tout de même oser le soutenir quand il écrit dans ses Mémoires :
"Our fundamental condition for cooperating with Germany was a free hand to eradicate every last Jew from Palestine and the Arab world. I asked Hitler for an explicit undertaking to allow us to solve the Jewish problem in a manner befitting our national and racial aspirations and according to the scientific methods innovated by Germany in the handling of its Jews. The answer I got was: 'The Jews are yours'.'
[source]
" Eradiquer jusqu'au dernier juif de Palestine et du monde arabe", "donner une solution au problème juif, selon nos aspirations nationales et raciales et selon les méthodes sceintifiques initiées en Allemagne", Ceedjee vous démontrerait encore que c'est de l'amour pour les juifs, et de la tolérance et de l'hospitalité envers l'étranger...
Donc, voici comment "wikipedia s'améliore avec le temps", comme ils disent : à partir d'un article exact et bien documenté, toute l'histoire des rapports du Mufti avec le nazisme est supprimée. Dans le second article, créé artificiellement à part, uniquement pour nier l'antisémitisme du Mufti, on développe une deuxième fois encore la falsification des travaux d'une historienne, puis, sous un titre "rapport avec le nazisme", on a une page blanche. La question a été simplement censurée, l'article initial représentant un travail appréciable, blanchi, le nouvel article créé ne réservant qu'un blanc à la question... qui doit en effet être très difficile à écrire. Le plus prudent étant de ne pas en parler.
Exemplaire.
On peut à partir de pareil exemple, mettre en doute qu'il y ait des historiens à wikipedia. Le négationnisme, en tout cas, ne dérange personne. Quant à l'antisémitisme j'ai déjà eu l'occasion de montrer qu'il ne dérange pas davantage, puisque toutes les opinions sont admises sur wikipedia. Devrait-on dire, surtout les pires ?
Car si vous essayez d'exposer les principes des droits de l'homme, de la laïcité, de la république, de la liberté de pensée et ce genre de choses, vous verrez vite que là, c'est interdit car fondamentalistes divers et fascistes divers veillent, qui agissent impunément sous la molle inattention bienveillante des autres wikipédiens qui n'en sont nullement gênés, et en ont même fait un principe dont j'ai eu le privilège de recevoir ici l'exposé.
Alithia
noter que l'article consacré au Mufti sur la wikipedia.en ne fait pas montre d'un tel antisémitisme ni d'un tel talent négationniste.